chachou

My home is your home !

Mercredi 9 novembre 2011 à 20:47

http://chachou.cowblog.fr/images/6a00e54ffb97e6883401310f9feb41970c800wi.jpg
Je suis sensée être heureuse. Je viens d'acheter 2 jeans pour 50 euros, alors que d'habitude je galère toujours pour en trouver qui me vont. Je suis en couple avec un garçon merveilleux que j'aime. Mais tout ça c'est quoi ? Le matériel, les sentiments que l'on porte aux personnes... Ca ne permet pas d'expliquer le fait qu'on soit heureux ou pas. Ca ne permet même pas de supposer qu'on le soit. Qui sait ce qui se cache en chacun de nous... J'écoute cette chanson qui me hante l'esprit. J'ai un rapport tellement bizarre avec la musique, rien qu'écrire cette phrase me donne envie de pleurer. Les larmes au bord des yeux et la gorge serrée. Tellement bizarre. Je retrouve une vieille chanson que j'écoutais avant, je m'en imprègne, elle me hante. A la première écoute je suis heureuse, puis elle me hante. Mais je reste heureuse d'être hantée. Heureuse de l'avoir retrouvée. Dans quelles circonstances ai-je écouté cette chanson ? 2007. Fin 4ème, début 3ème. Mais j'sais plus.

Et encore cette question qui persiste, qu'est-ce que je fous là ? Qu'est-ce que je dois faire ? Est-ce que notre vie doit vraiment aboutir à quelque chose ? Est-ce qu'on est là pour faire quelque chose d'utile, quelque chose qui fasse avancer le monde ? Questions en boucle dans ma tête. Pourquoi je suis déprimée ce soir ? Pourquoi plus personne ne vient ici ? Pourquoi je me sens si nulle ? Pourquoi personne ne prend le temps de s'écouter ? Pourquoi est-ce que mon horizon se résume désormais presque uniquement à K ? Pourquoi j'ai ce sentiment de frustration immense ? Pourquoi je perds tout ça ? Depuis quand j'ai pas eu de vraie conversation, de vrai partage avec quelqu'un ?

Merde, ça va pas ou quoi ?

Dimanche 18 septembre 2011 à 21:25

http://chachou.cowblog.fr/images/inception.jpg

Comment vous dire que ça ne va pas, que ça ne va plus. J'ai tellement merdé sur ce coup-là, mon amour. Je t'ai laissé. En te disant que je ne t'aimais plus. Conneries. Ou pas d'ailleurs, je sais plus où j'en suis. J'ai perdu. J'ai perdu et je t'ai fait du mal mais le pire, le pire dans tout ça c'est que moi aussi je me suis fait du mal. Se faire du mal à soi-même, sans s'en rendre compte et en étant persuadé de faire un choix bon pour soi, ça s'appelle comment ? La connerie finie ? Ah. Il me semblait bien, aussi. Putain mais merde merde merde merde merde MERDE ! Arrête d'écouter toutes ces voix dans ta tête, arrête d'écouter l'avis des autres, t'en as rien à foutre de l'avis des autres, ce qui compte c'est ton avis à toi, ton putain d'avis parce que personne ne sait mieux que toi ce que tu ressens et comment tu le ressens et à quel point tu as mal ! A quel point tu en chiales et à quel point la vie devient compliquée et ardue et à quel point les obstacles semblent plus hauts que jamais. Tout me fait peur. Tout me fait affreusement peur et je balise comme une gosse de trois ans qui pense qu'il y a un monstre dans son placard et sous son lit et qui a peur d'aller aux toilettes la nuit. Ou de fermer les volets. Bordel de merde. Je me suis jamais sentie aussi mal et vulnérable et tu me laisses et tu as bien raison. Je sais que tu as raison. Alors je fais quoi ? Je reviens comme une merde vers toi en me traînant à tes pieds ? Déjà essayé  Bam. J'en peux plus. J'en peux plus de cette situation, de ma gorge qui se sert sans cesse, de ces torrents de larme qui surgissent dès que je me retrouve chez moi. Et je te vois dans ma tête, dans ma tête y a tes yeux, ton visage ton sourire, ta voix, cette voix que tu prends pour me dire des choses mignonnes, et ta façon de tirer sur ta cigarette et de faire du bruit en aspirant, et ton rire qui s'envole, merde. Je sais qu'il y a des mauvais côtés et des choses que je n'aime pas de toi. Mais je vois tout ça dans ma tête et ça me donne juste envie de crever par terre, crever de t'avoir laissé tomber. Crève crève crève crève chachou.


Si dans deux semaines ça va pas mieux, je pars à Nantes pour un week-end, j'en profite pour voir des amies et je vais sonner chez toi, si je retrouve ta maison. Si ça ne va pas mieux. Encore un délai supplémentaire que je me laisse, mais ce sera le dernier.


Jeudi 23 juin 2011 à 14:39


Old friends become old strangers...




A. qui supprime son compte facebook sans prévenir, qui rassure tous ceux qui lui envoient des messages inquiets... sauf moi, pas de réponse, peux toujours crever, hein. A. qui revient sur facebook et n'accepte de me parler qu'après que je lui ai fait un monologue "promis je t'embêterai pas et ne te poserai pas de questions sur tout ça". A. qui me parle de sa Léna comme si c'était un joyau alors que je m'en méfie comme la peste. A. qui a de la merde dans les yeux "non elle n'a pas prévu de quitter son copain tout de suite, je la brusque pas, alala c'était trop bien hier avec elle !". Déjà que je m'inquiétais, je m'inquiète encore plus maintenant. J'ai peur pour lui. Il se rend même pas compte à quel point ça me bouffe qu'il parle d'elle. Si elle lâchait son mec encore, je dis pas, mais là, j'approuve pas.
A., le garçon que je considère comme mon meilleur ami, qui me dit que je suis comme une soeur pour lui. Et qui me laisse en plan, comme ça, sans rien m'expliquer. Je pensais qu'il m'en parlerait de lui-même mais non, il ne m'a rien dit. Peut-être que je lui en demande trop, il a le droit de ne pas tout me dire. Mais alors, dans ce cas, le "A ce moment-là, j'avais juste envie de ne plus avoir d'amis", il aurait aussi pu le garder pour lui, non ? Non ?
Je suis sensée penser quoi moi ? Me sentir comment ? J'ai pleuré toute la soirée. Essayé d'en parler à J. qui m'a encore plus démoralisée (en fait, c'est sa goute d'eau qui a fait déborder le vase) en me disant "C'est pas un truc qu'on dit à une fille".


Cette impression de ne pas compter, de ne pas exister en temps que personne à leurs yeux. Je suis quoi au fond pour eux ? Une amie ? La fille sympa à qui on peut raconter ses malheurs et qui sera toujours là pour les écouter ? Dès que je dis un truc un peu cassant, que j'ai un ton un peu froid, paf on me reprend, limite on me le reproche. Comme s'ils ne se rendaient pas compte qu'eux aussi sont comme ça, et bien plus souvent que moi. Comme s'ils ne se rendaient pas compte que nous, on essaie de passer au-dessus de ça et de comprendre qu'une personne ne peut pas toujours être au top. Je dis "nous" mais c'est moi en fait. Comme s'ils ne se rendaient pas compte que déraper de temps en temps, c'est dans la nature humaine. Je suis pas surhumaine, je suis pas super woman, c'est pas parce que j'essaie d'être au top tout le temps qu'il faut qu'ils s'y habituent. J'aimerais tellement, mais tellement, qu'un jour, une seule fois, à un seul moment, une personne me dise d'elle-même "tu ne peux pas toujours être au top, c'est pas ta faute, c'est normal". Mais ça n'arrivera pas, hein ? Je peux toujours courir...


(envie de tout envoyer bouler, de ne plus faire d'efforts, j'en ai marre, j'en ai marre ! Ce à quoi J. me réponds "calme-toi" sans chercher à comprendre. Tout me fatigue)

Samedi 19 février 2011 à 22:22

http://chachou.cowblog.fr/images/Chachousface/20110202032.jpg
 
 
"Vous iriez bien ensemble"

Arrêtez. Arrêtez de me dire des trucs comme ça, qui font venir le soleil dans ma tête et des chatouillis dans le ventre. Ce serait si bien, putain. Mais je ne sais même pas ce que je veux. Enfin... Je sais ce qu'il faudrait. Il a une copine, qui OK habite loin mais il l'aime, j'en suis persuadée. Alors il faut qu'il reste avec elle, parce qu'il l'aime, c'est aussi simple que ça. J'ai aucun rôle à jouer là-dedans, je le sais depuis que je sais qu'il a une copine. "Si il y a une autre fille, mieux vaut ne pas s'en mêler". Vous savez quoi ? Je me suis dit que c'était impossible que je tombe amoureuse de lui, parce que justement il a une copine et tout, ce qui rend la chose impossible. J'étais persuadée que je me ferais à l'idée et que voilà, ça passerait. Ca aurait pu être simple, mais non. Parce qu'on s'entend bien, qu'on se parle souvent, que son sourire est si bon, putain. Et son rire quand il se fout de ma gueule. Je veux bien être conne tous les jours pour le faire rire. Son rire quand je sens qu'il est vrai, qu'il est sincère, qu'il vient du coeur, du bide, ça me fait tellement plaisir. Courir à 100 à l'heure en riant comme des fous, se regarder dans les yeux en souriant jusqu'aux oreilles. Voilà, c'est ça qui ne va pas, c'est ça qui cloche. Je ne peux pas me faire une raison s'il est comme ça avec moi.



"De toute façon, sa copine habite loin et puis il va finir par se rendre compte que tu es bien plus géniale qu'elle" (non, je me persuade, non, c'est faux, non, il faut que j'arrête, non, je ne l'aime pas... Mais à force de me persuader je ne sais plus où j'en suis, je ne sais plus distinguer le vrai du faux de ce que les gens disent et de ce que je veux. Il ne faut pas que je l'aime.)

Dimanche 30 janvier 2011 à 17:52

http://chachou.cowblog.fr/images/robertfrancis2.jpg
J'ai pété une corde de ma guitare. Elle était vieille et abimée et pourquoi c'est toujours elle qui s'use le plus vite ? Pas de jeu de rechange. Fuck. Je vais devoir attendre pour jouer, attendre et j'ai pas envie, je veux maintenant, je veux m'enivrer de musique, hurler Fuck for-e-eeever, me péter les doigts, me péter les oreilles, les yeux la voix, je veux juste jouer encore une fois Roses en pensant à toi et après ce sera enfin fini, tu comprends, tu as cru j'ai cru ils ont cru il a voulu mais il n'y avait rien. C'est une histoire basée sur rien. C'est ça qui m'énerve, je crois, oui, je sais. J'en ai marre de ne pas savoir. J'ai envie que quelqu'un arrive, voilà. Voilà, c'est dit. Tous les soirs je rêve que quelqu'un arrive. Le mec que j'ai vu à la formathèque par exemple, auquel mes yeux se sont accrochés si fort. J'attends quelqu'un et je n'sais même pas qui, je n'sais pas non plus quand il viendra. Je sais qu'il ne viendra pas. On a pas rendez-vous, j'ai pas appelé à l'avance pour réserver, et puis le décalage horaire, vous savez. J'ai zappé. J'ai pété une corde de ma guitare et Robert Francis me tue depuis hier you know i'll keep on running. J'écris des articles qui ne veulent rien dire, auxquels personne ne répond parce qu'il n'y a rien à répondre, juste "tu es une pauvre folle", je sais, merci. Tant qu'à faire, puisque personne ou presque ne lit, article poubelle. Autant tout concentrer dans un seul même si ça n'a aucun rapport, ça m'évitera d'en refaire un, ou plutôt d'hésiter à en refaire un, mais j'ai besoin d'écrire merde ! Puisque je parle pas. Puisqu'on me demande pas. Quand je raconte à P j'ai l'impression que chez elle c'est pire que chez moi et je m'en veux un peu. Et quand je lui dis ce qui va bien, je la sens jalouse, je la sens qui se dit que j'ai de la chance d'avoir ça et qu'elle ne l'aura jamais, alors que c'est faux. Alors quoi ? Je me tais. Je me tais pour ne pas les embêter, j'ai tellement peur de leur faire mal, je ne veux pas qu'ils pensent que je me sers d'eux pour me soulager, c'est faux. Je leur offre une part de moi. Mais ils n'ont pas l'air de s'en rendre compte, personne ne s'en rend compte, hein ? Ca fait mal d'avoir à partager une douleur. Ce n'est pas ce que je leur demande. Ils ne comprennent pas, moi non plus.

En fait... Les gens ne savent pas écouter. J'aimerais simplement qu'on m'écoute. Sans forcément qu'on me DONNE SON PUTAIN D'AVIS ! Sans forcément qu'on m'aide à trouver une solution, qu'on me serve une solution sur un plateau. Si je leur parle c'est parce que j'ai besoin d'extérioriser, et parler me permet de remettre mes idées en place, d'avoir la tête plus claire après, pour pouvoir réfléchir par moi-même... Vous voyez ? Ils me donnent leur avis ils me donnent une réponse, ils croient que j'attends une réponse mais NON. Je ne veux pas de réponse, juste une oreille, une OREILLE ! Et je suis si influençable. J'en viens à prendre leur avis en compte, j'en viens à me dire "ouais, c'est vrai" mais non, ce n'est pas vrai, parce que ce n'est pas mon avis. Je ne dis pas que seul mon avis est le bon. Mais dans une situation telle que celle-là, dans la mesure où c'est mon problème, ce doit être mon avis. Je me persuade qu'ils ont raison, que je pense ce qu'ils m'ont dit, je me piétine de mon petit 38, je m'écrabouille du haut de mes 1m60, et je vais finir par disparaitre si je continue comme ça. Faut que j'arrête. Je clame haut et fort que je suis moi, et c'est vrai. Mais pas toujours. Pas toujours et je dois l'être jusqu'au bout, jusqu'au bout, réfléchir une milli-seconde avant de parler pour approuver à ce que quelqu'un a dit, me demander si je le pense, et me rendre compte que non. Allez. Je sais que je peux le faire.


(résolution 2011, en retard)

<< Maintenant | 1 | 2 | Avant >>

Créer un podcast