chachou

My home is your home !

Vendredi 11 novembre 2011 à 15:40

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Il y avait ce mec qui avait mis les étoiles dans sa poche pendant qu'elles tournoyaient dangereusement au-dessus de ma tête. On écoutait du Kid Cudi au bord d'une rivière, sur du sable en pleine nuit. J'aurais dû éteindre mon portable ce soir-là, l'éteindre avant que cette folie passagère ne vienne m'étreindre. Il avait les étoiles dans sa poche et les étoiles dans mes yeux ne cessaient de danser. C'était une soirée dans le Sud, une de celles qu'on oublie pas. Ma langue déliée par l'alcool et mes sens complètement altérés. On dansait en mode collé/serré avec Rapha et on était même pas gênés de se dire qu'on était cousins. C'était si bien cette proximité entre lui et moi, cette proximité avec tous les gens, l'amour et le ciel embrassés du regard. Et ce mec qui ne voulait pas rendre les étoiles au ciel. Toutes ces étoiles filantes qu'on a pu voir pendant ces vacances, tous ces voeux que l'on a fait. Quand tu as fait le voeu de pouvoir me dire ton voeu précédent sans qu'il s'annule. Tu me l'as dit à l'oreille, la joie est montée si vite et mon sourire à ce moment là, mon rire même, il était si vrai et si pur. Toutes les étoiles du ciel sont pour toi quand tu me dis des choses pareilles. Mon Rapha, ma merveille. Peu importe ce qu'on a voulu se prouver, à quel point on a été nous-mêmes, on était tous les deux, cousin d'soleil. Frère spirituel.



Mercredi 9 novembre 2011 à 20:47

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Je suis sensée être heureuse. Je viens d'acheter 2 jeans pour 50 euros, alors que d'habitude je galère toujours pour en trouver qui me vont. Je suis en couple avec un garçon merveilleux que j'aime. Mais tout ça c'est quoi ? Le matériel, les sentiments que l'on porte aux personnes... Ca ne permet pas d'expliquer le fait qu'on soit heureux ou pas. Ca ne permet même pas de supposer qu'on le soit. Qui sait ce qui se cache en chacun de nous... J'écoute cette chanson qui me hante l'esprit. J'ai un rapport tellement bizarre avec la musique, rien qu'écrire cette phrase me donne envie de pleurer. Les larmes au bord des yeux et la gorge serrée. Tellement bizarre. Je retrouve une vieille chanson que j'écoutais avant, je m'en imprègne, elle me hante. A la première écoute je suis heureuse, puis elle me hante. Mais je reste heureuse d'être hantée. Heureuse de l'avoir retrouvée. Dans quelles circonstances ai-je écouté cette chanson ? 2007. Fin 4ème, début 3ème. Mais j'sais plus.

Et encore cette question qui persiste, qu'est-ce que je fous là ? Qu'est-ce que je dois faire ? Est-ce que notre vie doit vraiment aboutir à quelque chose ? Est-ce qu'on est là pour faire quelque chose d'utile, quelque chose qui fasse avancer le monde ? Questions en boucle dans ma tête. Pourquoi je suis déprimée ce soir ? Pourquoi plus personne ne vient ici ? Pourquoi je me sens si nulle ? Pourquoi personne ne prend le temps de s'écouter ? Pourquoi est-ce que mon horizon se résume désormais presque uniquement à K ? Pourquoi j'ai ce sentiment de frustration immense ? Pourquoi je perds tout ça ? Depuis quand j'ai pas eu de vraie conversation, de vrai partage avec quelqu'un ?

Merde, ça va pas ou quoi ?

Samedi 22 octobre 2011 à 16:53

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No reason to lie, no need to pretend.


                J'ai craqué. Quand les doutes deviennent tellement énormes qu'on ne les voit même plus, quand les déceptions sont si intenses qu'on les enfouit au plus profond de nous avant même de nous en rendre compte... Mais elle a réussi à voir tout ça et tout est sorti. Je me sens mieux. Il faut absolument que je me donne des objectifs à atteindre, des objectifs simples, des choses qui m'aideront à avancer tout en me faisant prendre confiance en moi. Parce que sinon, je risque encore de perdre pied. Je doute de moi, de mes capacités, des choix que j'ai fait. Être en S et couler en maths, ça fait forcément peur. Et j'en veux à ce système de nous obliger à avoir peur comme ça, tout le temps, tout ça pour ne garder que les meilleurs, pour que seuls ceux qui n'ont pas craqué arrivent au bout du tunnel. Les autres, si on les perd en chemin, tant pis ; ils n'avaient pas le niveau. J'en ai marre d'être toujours appréciée par rapport à une note sur un papier. Merde, on est des êtres humains non ? On ne note pas les gens comme ça, sur des "connaissances" qu'ils vomissent sur un papier... On vaut mieux que ça. Bien mieux.


x Faire une lettre pour le conseiller d'orientation, puis aller le voir.
x Me consacrer un temps dans la semaine pour vraiment bosser les maths.
x Faire des fiches de révision régulièrement.
x Bosser au moins une demi-heure chaque soir.
Continuer à me défouler à la guitare.




Mercredi 19 octobre 2011 à 18:51

J'ai cru quoi ? Ca ne tombe pas tout cru dans le bec. Ca s'apprend. J'ai perdu l'habitude, j'ai perdu l'estime de moi avec toutes ces histoires que je ne vous ai pas contées. Et il le faudra pourtant, il faudra bien un jour que je renonce à garder ça enfouit en moi, il faudra que je le ressorte, que je couche tout sur le papier, que je revive cette douleur, même si c'est dur, même si ça fait mal. Un mal pour un bien. Je le sais qu'écrire me fait du bien pourtant, m'aide à évacuer, alors pourquoi n'avoir toujours pas laissé tout ça s'échapper ? Pourquoi ? Ce n'est pas par manque de temps. Au fond, je sais pourquoi. Parce que je me sens déjà si minable... Si jamais je devais avoir à revivre ne serait-ce qu'en pensée ces moments, je devrais me rendre compte une fois de plus de ce que je suis, de ce que j'ai fait, d'à quel point je suis méprisable. Je me méprise, oui. Oui. Pas sur tout les points bien sûr, sinon je ne sais pas comment j'aurais pu tenir aussi longtemps. Mais sur tout ça, sur ce que j'ai fait pour eux deux, oui, je me méprise. Profondément. Et ça ne part pas, ça ne veut pas partir. Et j'ai peur de moi désormais.

J'ai peur de moi, peur de ce que je suis capable de faire, peur de mes sentiments que je suis incapable de déchiffrer convenablement, peur de la vie, peur de l'amour, c'est quoi l'amour ? J'ai oublié, je ne sais plus, est-ce que je l'ai jamais su ? Au fond tout est relatif, tout est si flou. Et pourtant je suis avec K depuis hier. Et hier cette petite voix qui me répétait sans cesse cette question : "Dans quoi est-ce que je suis en train de m'embarquer ? Dans quoi est-ce que je suis en train de m'embarquer ?".

Je ne sais plus faire, je ne sais plus comment être avec quelqu'un, comme ça. J'ai terriblement peur et je me pose terriblement trop de questions. Je n'ai plus de nouvelles de Clément. Je n'aurais jamais dû me réembarquer dans une autre histoire, j'aurais dû éviter tout ça à tout prix même s'il fallait souffrir. Parce que finalement, souffrir me fait moins peur que de faire souffrir les autres. Suis-je anormalement gentille ? Anormale tout court ?
Merde, c'est quoi mon problème à la fin ?


Mercredi 5 octobre 2011 à 14:57

Je n'ai pas su voir qu'Alexandre, quand il me parlait de ma gentillesse en la comparant à la méchanceté, voulait sûrement parler de la "méchanceté" de L. ou plutôt de son absence de bonté naturelle.
Je n'ai pas su voir que quand il m'a dit que si François était triste, c'était de sa faute, qu'il fallait qu'il assume ses choix parce que c'est lui qui avait décidé de partir et qu'il savait qu'il allait se retrouver seul... Je n'ai pas su voir que c'était parce qu'il lui manquait, parce qu'il lui en voulait de l'avoir laissé seul et triste. Je n'ai su que lui dire qu'il était méchant et dur avec François, qui était triste sans nous.


Merde.

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