Festival des Terres Blanches, 18 juillet. Inoubliable.
Enoalie-Revolver-Johnny Clegg-Hugues Aufray-Charlie Winston-Babyshambles.
Enoalie-Revolver-Johnny Clegg-Hugues Aufray-Charlie Winston-Babyshambles.
Charlie Winston. Ce mec, c'est le bonheur à l'état pur, un sourire à tomber, du charisme à la pelle, un groupe génial, la classe & la pêche ! Alors ouais, c'était vraiment trop géant. Quand il se met à faire du beatboxing et que ce rythme te rentre dans la peau, quand il essaie de parler français avec son accent so british et que tu comprends pas tout mais c'est pas grave, quand il dit "Vous voulez chanter ?!", quand toutes les mains se lèvent, quand les instruments se taisent et qu'on entend plus que sa voix, quand on reprend tous en coeur "I know everything about you, your father was a duck", quand il se met à danser de façon complètement déjantée avec ses bras dans tous les sens et ses pieds fous, quand il sourit...
C'est le bonheur, le vrai.
Les Babyshambles. Tout les gens qui se barraient parce-qu'ils avaient vu Charlie, et que ça leur suffisait, et qu'il était tard et qu'ils étaient fatigués (mes parents en font partie, ils m'ont lâchement abandonnée pour rentrer à la maison. Heureusement que j'ai une tante, ouais !) (oui, une vraie tante, pas une tente pour dormir, nan, une tante pour me ramener chez elle, avec un cousin vous savez. Non, pas un coussin...). Où en étais-je ? Tous les gens qui se barraient, donc...
Et les Babyshambles qui arrivent, après s'être franchement fait attendre (45minutes), et les gens qui essaient de se rapprocher le plus possible de la scène. Et Pete Doherty, bogoss, avec son chapeau blanc & son petit sourire en coin. Ils commencent sur Delivery, la seule de leurs chansons que je connaissais d'ailleurs (à part You Talk, mais ils l'ont pas chantée au concert), donc à fond ! Tout le monde saute partout, on se fraye un chemin dans la foule ("on", c'est mon cousin et moi). Et là, tu réfléchis plus. Des gens te rentrent dedans de partout, tu te prends des coups de mains, de bras, de genoux, tu sautes en essayant de te coordonner avec la personne à côté de toi sinon tu te prends son bras en pleine tronche, tu chantes, tu t'accroches à ton cousin sinon tu le perds pour toujours, tu gueules, c'est un concert, bordel, c'est les Babyshambles ! 1, 2, 3, on fonce, pogos les amis, surtout ne pas rentrer dans le no man's land, non, sinon tu crèves, ouais ! Tu te fais bourriner par des mecs en sueur, et toi aussi t'es en sueur en fait, tout le monde transpire et c'est dégueulasse, mais les Babyshambles jouent pour nous alors tout est merveilleux.
Et les Babyshambles qui arrivent, après s'être franchement fait attendre (45minutes), et les gens qui essaient de se rapprocher le plus possible de la scène. Et Pete Doherty, bogoss, avec son chapeau blanc & son petit sourire en coin. Ils commencent sur Delivery, la seule de leurs chansons que je connaissais d'ailleurs (à part You Talk, mais ils l'ont pas chantée au concert), donc à fond ! Tout le monde saute partout, on se fraye un chemin dans la foule ("on", c'est mon cousin et moi). Et là, tu réfléchis plus. Des gens te rentrent dedans de partout, tu te prends des coups de mains, de bras, de genoux, tu sautes en essayant de te coordonner avec la personne à côté de toi sinon tu te prends son bras en pleine tronche, tu chantes, tu t'accroches à ton cousin sinon tu le perds pour toujours, tu gueules, c'est un concert, bordel, c'est les Babyshambles ! 1, 2, 3, on fonce, pogos les amis, surtout ne pas rentrer dans le no man's land, non, sinon tu crèves, ouais ! Tu te fais bourriner par des mecs en sueur, et toi aussi t'es en sueur en fait, tout le monde transpire et c'est dégueulasse, mais les Babyshambles jouent pour nous alors tout est merveilleux.
FUCK FOREVER ! Tu sautes avec la main en l'air façon rock'n'roll en regardant Pete Doherty gueuler sur son micro. Pete Doherty qui s'enfile verre de Whisky sur verre de Whisky. Pete Doherty qui fume sur scène. Pete Doherty qui parle en anglais et on comprend rien. Pete Doherty qui nous regarde en haussant les sourcils et en disant avec son accent so british so sex "Quoi ?". Tu penses plus à rien d'autre qu'à sauter partout et essayer de rester debout quand des bourrins te foncent de- dans, en écoutant cette délicieuse musique. Et puis, à un moment, ça se finit, c'est l'apocalypse, le rappel, c'est pire que génial, tu peux pas t'empêcher de penser "merde, c'est la fin !" mais tu te déchaînes, et le monde est beau, le monde est beau, le monde est beau... Plus rien d'autre n'existe que la musique. C'est rock, c'est trash et c'est Babyshambles. Love !
(totalement in love, je suis. :) )