chachou

My home is your home !

Dimanche 30 janvier 2011 à 17:52

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J'ai pété une corde de ma guitare. Elle était vieille et abimée et pourquoi c'est toujours elle qui s'use le plus vite ? Pas de jeu de rechange. Fuck. Je vais devoir attendre pour jouer, attendre et j'ai pas envie, je veux maintenant, je veux m'enivrer de musique, hurler Fuck for-e-eeever, me péter les doigts, me péter les oreilles, les yeux la voix, je veux juste jouer encore une fois Roses en pensant à toi et après ce sera enfin fini, tu comprends, tu as cru j'ai cru ils ont cru il a voulu mais il n'y avait rien. C'est une histoire basée sur rien. C'est ça qui m'énerve, je crois, oui, je sais. J'en ai marre de ne pas savoir. J'ai envie que quelqu'un arrive, voilà. Voilà, c'est dit. Tous les soirs je rêve que quelqu'un arrive. Le mec que j'ai vu à la formathèque par exemple, auquel mes yeux se sont accrochés si fort. J'attends quelqu'un et je n'sais même pas qui, je n'sais pas non plus quand il viendra. Je sais qu'il ne viendra pas. On a pas rendez-vous, j'ai pas appelé à l'avance pour réserver, et puis le décalage horaire, vous savez. J'ai zappé. J'ai pété une corde de ma guitare et Robert Francis me tue depuis hier you know i'll keep on running. J'écris des articles qui ne veulent rien dire, auxquels personne ne répond parce qu'il n'y a rien à répondre, juste "tu es une pauvre folle", je sais, merci. Tant qu'à faire, puisque personne ou presque ne lit, article poubelle. Autant tout concentrer dans un seul même si ça n'a aucun rapport, ça m'évitera d'en refaire un, ou plutôt d'hésiter à en refaire un, mais j'ai besoin d'écrire merde ! Puisque je parle pas. Puisqu'on me demande pas. Quand je raconte à P j'ai l'impression que chez elle c'est pire que chez moi et je m'en veux un peu. Et quand je lui dis ce qui va bien, je la sens jalouse, je la sens qui se dit que j'ai de la chance d'avoir ça et qu'elle ne l'aura jamais, alors que c'est faux. Alors quoi ? Je me tais. Je me tais pour ne pas les embêter, j'ai tellement peur de leur faire mal, je ne veux pas qu'ils pensent que je me sers d'eux pour me soulager, c'est faux. Je leur offre une part de moi. Mais ils n'ont pas l'air de s'en rendre compte, personne ne s'en rend compte, hein ? Ca fait mal d'avoir à partager une douleur. Ce n'est pas ce que je leur demande. Ils ne comprennent pas, moi non plus.

En fait... Les gens ne savent pas écouter. J'aimerais simplement qu'on m'écoute. Sans forcément qu'on me DONNE SON PUTAIN D'AVIS ! Sans forcément qu'on m'aide à trouver une solution, qu'on me serve une solution sur un plateau. Si je leur parle c'est parce que j'ai besoin d'extérioriser, et parler me permet de remettre mes idées en place, d'avoir la tête plus claire après, pour pouvoir réfléchir par moi-même... Vous voyez ? Ils me donnent leur avis ils me donnent une réponse, ils croient que j'attends une réponse mais NON. Je ne veux pas de réponse, juste une oreille, une OREILLE ! Et je suis si influençable. J'en viens à prendre leur avis en compte, j'en viens à me dire "ouais, c'est vrai" mais non, ce n'est pas vrai, parce que ce n'est pas mon avis. Je ne dis pas que seul mon avis est le bon. Mais dans une situation telle que celle-là, dans la mesure où c'est mon problème, ce doit être mon avis. Je me persuade qu'ils ont raison, que je pense ce qu'ils m'ont dit, je me piétine de mon petit 38, je m'écrabouille du haut de mes 1m60, et je vais finir par disparaitre si je continue comme ça. Faut que j'arrête. Je clame haut et fort que je suis moi, et c'est vrai. Mais pas toujours. Pas toujours et je dois l'être jusqu'au bout, jusqu'au bout, réfléchir une milli-seconde avant de parler pour approuver à ce que quelqu'un a dit, me demander si je le pense, et me rendre compte que non. Allez. Je sais que je peux le faire.


(résolution 2011, en retard)

Mercredi 26 janvier 2011 à 14:42

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Encore un coup foireux. J'aurais peut-être pas dû lui raconter. Et j'en ai marre de fuck de merde. Marre ! Pourquoi on ne peut pas s'entendre à merveille avec un garçon sans que tout de suite tout le monde se fasse des idées sur nos sentiments à son égard ? Est-ce que les gens ne pourraient pas s'occuper d'eux au lieu de s'occuper de moi ? Est-ce que je l'aime plus que ce que je pensais ? Est-ce que je ne me suis pas mis dans la tête que ce n'était qu'un ami au point de ne me rendre compte de rien ? Est-ce que c'est vrai que je rougis ? Non, bien sûr que non. Je ne rougis jamais.

Je commence à me demander si je sais ce que c'est qu'aimer quelqu'un. Est-ce qu'on le sait quand on aime ? Ou est-ce qu'on peut ne pas s'en rendre compte si on ne se pose pas la question et qu'on considère la personne comme un ami ? Est-ce qu'on est obligé de le sentir, qu'on aime ? Pourquoi j'ai rougis ? Pourquoi je m'en rends pas compte ? Pourquoi j'ai toujours envie de lui parler de le toucher d'être avec lui ? C'est un ami non ? Fuck. Ca me perturbe, c'est bon là, boum plus aucuns repères. Nulle part. Ca craint. J'aime pas ça, me rendre compte que peut-être je ne sais rien de tout ça, que peut-être tout ce que je croyais savoir s'avère être faux ou pas la seule vérité possible. Si vous comprenez, bravo.


J'suis juste un peu pômée.
(et j'ai l'impression de ne plus rien savoir)
 
 

Mercredi 12 janvier 2011 à 20:59

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En fait c'est faux, je veux pas partir seule. Ou peut-être que si. J'en sais rien. Je sais pas ce que je veux, je sais même pas ce que je voudrais. J'ai besoin de quelqu'un avec moi qui me donne l'impression d'être protégée. Mais pas de toi. Je veux pas que tu me suives, que tu marches dans mes pas. On se ressemble trop, c'est affolant, effrayant parfois, je trouve, tu trouves pas ? D'être si semblables, comme ça. Et en même temps si complètement différentes. Je veux pas que tu me suives. Parce que je sais pourquoi tu me suivrais, tu me suivrais parce que tu as peur. Tu as peur d'avancer sans moi, tu as peur d'avancer seule. Je ne peux pas te laisser une minute. Je peux mais dans ces moments-là tu te sens abandonnée et perdue. Et je culpabilise. Putain de culpabilité. Finalement, je pense que ce que je veux, c'est un peu de liberté, un peu d'indépendance par rapport à toi. Que toi aussi, tu puisses te détacher de moi, que tu en sois capable, que tu puisses trouver tes repères sans moi. Essaie. S'il te plait, essaie pour moi. Mes pas sont trop petits pour toi, ne le vois-tu pas ? Tu perds une partie de toi à chaque fois que tu marches dedans, ça déborde. Tu comprends ? Je ne suis pas ta bouée de sauvetage, je ne suis même pas une bouée tout court, même pas une toute petite bouée canard. Je ne suis la bouée de personne. La belette de personne. J'ai déjà assez à faire à essayer de nager, de me sauver, de rester en surface. Ne t'accroches pas à mon pied, remonte, tu ne veux pas être un boulet, je le sais. Et pourtant tu penses que tu en es un. Et c'est en pensant ça que tu en deviens un pour de vrai. Comment te dire tout ça. Je ne t'en veux pas, je constate tout ça ce soir, j'ai de moins en moins de rapports avec les autres personnes, de moins en moins, de plus en plus on s'enferme et je ne veux pas recommencer le même cinéma que l'an dernier. Ca ne se reproduira pas. Ouvrons les portes. Moi aussi j'ai peur. Si tu savais comme j'ai peur. Mais il y a une chose dont j'ai encore plus peur que d'être seule, c'est d'être avec toi. Il faut qu'on se sépare. Pas encore, pas maintenant, non. Mais après le lycée. Qu'on parte enfin chacune de notre côté. Je crois qu'il est temps de voler de nos propres ailes, d'arrêter de s'emmêler les plumes. On évitera les prises de bec. Promet-moi de quitter le nid que tu t'es construit en moi. Promet-moi de t'envoler pour de bon. Pour mieux revenir. Promets-moi de trouver quelqu'un d'autre que moi à admirer. Je ne suis pas de celles qu'on admire. Ca me met mal à l'aise, je trouve ça bizarre, j'essaie juste d'être moi et c'est tout. Et c'est déjà tellement compliqué. J'ai l'impression d'être ta Sam, parfois. Et je me dis, pauvre Sam, et je commence à la comprendre un peu. Et elle me manque d'autant plus. Je suis ta Sam et moi ma Sam n'est plus auprès de moi, ça fait deux ans maintenant. Toi tu as de la chance, tu as eu du rab' de temps. N'en demande pas trop. N'oublie pas : bientôt il faudra partir. Prendre son envol. Sans moi. Promet-moi.

Mardi 11 janvier 2011 à 22:14

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J'ai pas trouvé de sens. Je sais pas où aller, comment y aller, avec qui. Seule. Je veux y aller seule. Ne me suivez-pas.

Lundi 10 janvier 2011 à 20:29



J'ai envie de partir. Encore plus que d'habitude. Et le pire, c'est que je sais pourquoi. Je veux fuir. Fuir tout ça, toute cette agitation à venir qui me fatigue à l'avance. Les TPE. Les contrôles. Fuir Lise, fuir la beauté de L, la sympathie de J, fuir T que je verrai peut-être demain soir dans mon car. Fuir P, fuir tout ça, fuir ce monde glacé et partir me réfugier je n'sais où. C'est où, Jen'saisoù ? Putain, si seulement je le savais. Si seulement.

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