chachou

My home is your home !

Mardi 29 mars 2011 à 22:40

J'avais dit que je reviendrais, finalement les cours à rattraper, les contrôles (où je me suis d'ailleurs tapé des notes de merde) et autres réjouissances de ce genre m'en ont un peu empêchée. La première semaine de reprise a été géniale, beau soleil, plein d'heures de cours en moins donc plein d'heures à traîner dehors en t-shirt avec les potes. Potes avec qui je traîne vachement en ce moment d'ailleurs, depuis mon retour. Et je kiffe ma race à donf grave gros. Finalement j'ai pas tant d'amis que ça, en regardant bien, et en ce moment j'ai plutôt des amis que des amies. C'est bizarre mais j'aime ça. J'ai l'impression de retourner en enfance, en primaire, quand on était que 4 filles dans la bande. Me retrouver seule avec 1, 2, 3 ou 4 mecs, je m'en fous, en fait nan, je m'en fous pas, je me sens juste bien. En paix putain, en putain de paix ! OK je me fais charrier et OK ils m'embêtent, mais on se marre bien et c'est tellement mieux qu'être avec des pouffiasses de filles à la con, hypocrites et bla bla bla. Je suis en pleine remise en cause de je ne sais pas quoi. Beaucoup de choses changent en ce moment, en moi et autour de moi. Je n'sais pas exactement.

Et puis, il y a J. J'avais tout oublié pendant les vacances mais ça me revient, maintenant. En fait c'est pire. Je sens un truc qui passe entre nous mais je suis peut-être la seule à le sentir. J'ai des putains d'envie de l'embrasser parfois. Bizarre. Sinon, j'ai envie d'écrire une chanson à la guitare, mais je sais pas quoi dire dedans, faut dire que je suis pas trop inspirée. Mais si j'y arrive, vous en serez les premiers informés... Je vais essayer d'écrire des phrases au pif sur un cahier et de piocher les mieux pour les assembler après. Niveau rythmique ça devrait pas poser de problème, par contre le reste... Rien n'est joué. Mais c'est pour moi, j'm'en fous, et si j'y arrive je serai méga happy :)


Rien de plus pour ce soir, je vais dodo je suis morte. Jeudi bac blanc écrit de français, vendredi oral, enjoy ! Et après je serais enfin débarrassée de ça, ouais ! :D

Dimanche 20 mars 2011 à 21:26

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De
rnier jour, dernier soir, coucher de soleil à couper le souffle. Vue d'une église dans laquelle on s'était réfugiés à cause de la pluie. Semaine de folie, semaine de pure folie. Une tuerie, un bonheur de malade, dépaysement total, je me sens tellement, tellement différente. Pas épuisée, pas encore. Remplie de tout ça, en fait. Remplie de toute cette expérience. Je ne sais même pas comment exprimer tout ça.

C'est comme sortir de soi. Quitter sa vie, en fait. Vous savez, comme les ellipses dans les livres ou les films. Pouf, une portion de temps qui disparait. J'ai disparu de ma vie pendant une semaine et je suis en train de la réintégrer petit à petit. C'est demain que ça va faire le plus mal, demain que la vague va me tomber dessus, écume, sel, allez, bois la tasse ! Pour le moment, elle est encore en suspension au-dessus de moi, le rouleau tourne, tourne, tourne... Je sais que ça va se déverser sur moi à un moment ou un autre, me mettre une belle claque dans la figure, me chambouler, m'assommer, mon dieu, où est l'air libre, où est le fond où est le ciel ? Je vous le redis, je suis sortie de moi pendant une semaine, sortie de ma vie. Tout me devient étranger.

Vous savez quoi ? Je ne me rappelle pas avoir déjà éprouvé ce sentiment. Sans famille pendant une semaine, avec seulement 5 filles latinistes que je connaissais, et ma prof de latin. Les autres, à part quelques têtes connues et une ancienne prof, je ne savais pas qui ils étaient. Quand vous déambulez dans Rome et que vous ne reconnaissez aucun visage. Quel sentiment étrange, sentiment de neuf, de renaître ailleurs, de ne plus rien connaître... Nous ne savons rien ! Tous ces gens, tous ces scooters, tous ces vieux immeubles colorés et fleuris. Toute cette vie que j'ignorais jusqu'alors. Se sentir vivant jusque dans ses os, jusque dans sa moelle, manger des pâtes al dente et des glaces à l'italienne. Traquer les Vespa. Traquer tout ce qu'on ne connaît pas, ouvrir bien grand les yeux pour tout faire rentrer dedans. Je ne suis pas revenue, je suis encore là-bas, je crois. Je me fais persécuter par un vendeur de lunettes de soleil à la sauvette (qui se reconverti en vendeur de parapluie quand il pleut, et en vendeur de petites lumières marrantes quand il fait nuit. Les gens sont fous, j'adore ça). Tout ça pour dire que demain, retour à la réalité, BAM. Je ne vais croiser que des gens que je connais dans ce lycée, je les connais tous de vue de toute façon... Il va falloir raconter, parler, parler, parler... Mais c'est tellement long ! Il y a tellement de choses à dire ! Raconter et rester assis toute la journée à écouter des profs parler alors que j'ai passé ma semaine à marcher, à courir partout dans Rome/Pompéi/le musée de Naples, à en avoir mal aux mollets, à en avoir les pieds qui brûlent. Alors quoi ? Je trouve ça parfaitement absurde. Pas vous ? Je vous tiens au courant pour demain, tiens. I will survive ! (Rome est avec moi)


(Ah et puis, je vous posterai des photos quand j'aurais le
temps. Et je pense que les articles qui vont suivre parle-
ront de Rome, autant vous prévenir petits scarabés !)

Dimanche 13 mars 2011 à 15:22

Demain, je pars en Italie. J'ai un côté enfantin selon Quentin. Faudra que je lui ramène un cadeau, il sera content :)

Je crois que je me l'approprie. Il m'a aimée longtemps et je lui ai dit "arrête de me considérer comme une copine potentielle". Mais en fait, c'est moi qui le considère comme un copain potentiel. Il va peut-être sortir avec une fille et pof, bizarrement je me mets à plus lui parler. Mon comportement m'insupporte. Mais je ne ferai rien. Au moins, j'ai réalisé ça, alors... je ne ferai rien. Il faut que j'arrête. Ce n'est pas parce qu'il est faible et gentil qu'il faut que j'en profite, trop de gens profitent déjà de lui. Il me fait penser à Nobu dans Nana. On a envie de le protéger parce qu'il est mignon, mais il se fait facilement avoir. Il s'efface devant plus fort que lui, il ne se bat pas pour conserver ce qu'il a acquis avec plus ou moins de mal. J'ai pas le droit de le faire souffrir davantage que ce que j'ai déjà fait. Il a besoin d'une fille à aimer, et il faut que j'arrête de penser que ça pourrait être moi, point.

Lundi 7 mars 2011 à 23:50

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J'en ai marre de rêver. Ou plutôt, j'en ai marre d'avoir à retenir mes rêves dans ma tête, de les séquestrer. Ils n'ont qu'une envie, c'est de s'envoler, et moi je veux m'envoler avec eux. Seulement ils ont des ailes - pas moi. Pas encore. Les ailes c'est la liberté, et je ne l'ai pas encore cette liberté, j'en rêve, j'en crève de la rêver comme ça. La liberté, c'est un peu comme l'amour, ça me fait penser à l'amour. Inaccessible, inatteignable, désiré, rêvé par tant de personnes. L'amour avec un grand A, comme on dit. Love at first sight. Vous y croyez, vous ? J'y ai cru. J'y crois encore, malgré tout. Je ne sais pas pourquoi. On a tous envie d'être aimés, besoin d'être aimés, non ? Finalement, je me demande si je ne suis pas amoureuse simplement de l'idée d'aimer. Un sentiment si fort, si extrême, si... indescriptible. Est-ce que j'ai déjà aimé ? Vous savez quoi, je n'en sais rien. Je croyais que oui et puis finalement... Je ne sais pas. On ne sait rien, voilà ce que je crois. Je crois qu'on ne sait rien, même ce que l'on croit savoir. On se rendra compte un jour que nos certitudes n'étaient basées que sur des idées fausses. Du vide. Non, je ne suis pas amoureuse de l'idée d'aimer. J'aimerais aimer, c'est tout. J'aimerais trouver cette personne que je pourrais aimer et qui m'aimera en retour. Mais je ne suis pas non plus désespérée, je ne l'attends pas particulièrement, le "Grand Amour", le Prince Charmant. Je vis et si jamais un jour il me tombe sur les bras, tant mieux. J'aimerais bien. Tout ça pour dire que parfois, des évènements de la vie, des choses que l'on vit nous font prendre conscience qu'en fait, on est sûrs de rien, on ne sait rien. On croyait avoir aimé et on rencontre une personne que l'on aime plus encore, d'un sentiment encore plus immense et énorme qui surpasse l'autre, celui d'avant, le renvoie à l'état de minuscule petit sentiment, ridicule. Etait-ce de l'amour ? On ne s'en souvient plus, on en est plus aussi sûrs. Comme c'est étrange. Et bien sûr, aucun moyen de revenir dans le passé, de faire un petit tour dans la machine à remonter le temps pour vérifier. Amour ou pas, alors ? Hé bien, on ne le saura jamais. Je suppose qu'il en va de même pour des choses autres que l'amour. Ca me perturbe. Plus j'avance et plus j'entrevois des aspects bizarres-étranges de l'être humain, des sentiments, de tout ce qui fait que nous sommes nous et pas un autre. C'est tellement complexe, tellement... beau. C'en deviendrait presque terrifiant. Ca me fascine, je crois. J'ai longtemps (et je continue encore) détesté l'être humain, pour ce qu'il fait à la terre, ce qu'il se fait à lui-même, comment il ravage la vie, les peuples, le monde. Mais je dois avouer que notre conception en elle-même, la façon dont nous pensons, agissons, dont une idée se développe en nous, dont on peut faire changer la façon de penser d'une personne, se convaincre, argumenter, rire (d'où vient le rire, le vrai ? D'où vient ce sentiment de pur bonheur, de joie intense, quand je ris à gorge déployée, quand j'en ai mal au ventre ?), et tous ces sentiments qui nous animent... Oui, c'est fascinant, je ne vois pas d'autre mot, c'est celui qui me semble le plus approprié. Fascinant.

Dimanche 6 mars 2011 à 17:42

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Dis, après quoi on court ?
Courir ou ne pas courir ?
Le temps s'en ira, de toute façon.


      Putain. J'en sais rien. Plus j'avance et moins j'en sais, plus j'avance plus je recule. Un pas en avant, trois pas en arrière... M'enfin, j'ai toujours été douée pour courir à reculons, alors pourquoi pas ? C'est légèrement plus casse gueule, quand même. Et puis, je ne sais même pas si c'est ça qu'il faut, qu'il me faut. Rembobiner. Imaginez, ce serait comme une cassette vidéo, notre vie. Play, stop, pause, rembobiner, avance rapide, pas à pas. Delete. Oui, il y a des gens que j'aimerais effacer. T, effacé. Pas envie de le revoir, de lui parler, de voir ses yeux sa tête, d'entendre sa voix. Pour faire quoi ? A quoi ça va servir ? Ce n'est pas parce qu'il a décidé de me "donner une seconde chance" que je dois l'accepter. Je ne vois pas ça comme une chance. C'est triste à dire, mais c'est comme ça. Il fait partie d'un autre monde pour moi, désormais. Je ne m'imagine pas redevenir son amie, lui parler, l'apprécier. C'est fini tout ça. Je ne le déteste pas, non, c'est juste qu'il est devenu... quelconque à mes yeux. Même si je n'oublie rien.
      1) Les gens qui courent pour essayer désespérément de rattraper leur vie, qu'ils ont loupée (oublié de l'attraper au vol, pas vue passer, pas tendu la main assez rapidement, lâché prise trop tôt), quand je les regarde, je me dis que... je ne veux pas devenir comme ça. Je ne veux pas perdre mes rêves comme ça. "- Que deviennent les rêves qui se brisent ? - Les rêves ne se brisent pas. - Que deviennent les rêves qui se brisent ? - Le terreau des rêves à venir."
      2) J'ai envie de courir. Je ressens ce besoin, souvent. J'aime ça, courir, vraiment. Penser, évacuer, tap-tap contre le macadam. Je ne l'ai jamais fait de moi-même, je devrais peut-être essayer, sortir, mourir un peu, me purger. Ca me ferait peut-être du bien, qui sait. Là encore, paradoxe (j'en suis remplie, je me demande d'ailleurs si je ne suis pas entièrement constituée de paradoxes). J'ai en horreur les gens pressés mais je suis moi même pressée par le temps. "- Oppressée par le temps ? - Aussi." Enfin, je suis pressée de partir. Pressée de pouvoir courir où je veux quand je veux, de courir partout, de courir à l'autre bout du monde. Je ne sais pas ce que je veux. Je me rends de plus en plus compte que les choses que je n'aime pas, je peux aussi les aimer ; tout dépend du contexte. C'est... bizarre, non ? En tout cas, je ne comprends pas comment c'est possible... mais ça l'est. Troublant.

      P comme Problématique, Possessive, Piquer (la vie, les idées, la musique, les habits), Perdurer. A résumer en un seul mot, P = Problèmes. "Tu m'emmèneras avec toi faire le tour du monde ? _ Ma mère m'a trouvée une superbe chemise ! _ Si on va toutes les deux à Nantes on pourra se prendre un appart' ! _ Je suis passée chez toi en moto mais t'étais pas là. _ Mes grands parents m'ont offert un Stetson !". Vas-y, fais-toi plaisir, réalise mes rêves à ma place, approprie-toi mes envies et suis-moi partout où j'irai. Je suis, quoi, consternée ? Pire que ça. J'ai le cerveau en ébullition. C'est les vacances mais en fait c'est pire, parce que je cogite et que je me rends compte que tout ça ne me plait pas. D'habitude ça va, je n'y pense pas trop. Mais elle m'étouffe et, mine de rien, ça me bouffe.

 
Je.ne.veux.pas.qu'elle.me.suive.

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