chachou

My home is your home !

Mercredi 13 avril 2011 à 20:53


En boucle, à fond. Vous savez ce qu'il vous reste à faire !

Samedi 9 avril 2011 à 12:42

http://chachou.cowblog.fr/images/italie/Italie345-copie-1.jpg© moi. Italie, château Saint-Ange, temps totalement oufissime.

          Des anges pour s'envoler, un pont pour sauter. Elan + falaise. Un soleil de plomb mais des nuages noirs à en fait pâlir la nuit, pâlir d'envie. Et moi, je n'sais pas. Cette ombre qui écrase tout. C'est donc ça. Penser à après plutôt qu'à maintenant, au pourquoi et au comment. Penser aux autres, penser à soi, parfois. C'est le feu sous ma peau qui s'éteint petit à petit, au fur et à mesure qu'il me regarde derrière mes lunettes de soleil de rockeur. Au fur et à mesure qu'il tord sa bouche en grimaces de singe, au fur et à mesure que je cherche l'éclat dans ses yeux, il est où l'éclat dans ses yeux ? C'est l'espoir qui s'amenuise. C'est les cours de français sur la condition humaine et le suicide, qui me font ressortir chaque fois plus faible, chaque fois plus anéantie. Comment peuvent-ils penser des choses pareilles ? Comment peuvent-ils alors que le soleil brille dans le ciel, ce ciel bleu d'un bleu du tonnerre de Dieu, ce ciel qui semble nous regarder en souriant, hé mec, t'as vu l'océan ? T'as vu, t'as vu, comment je plonge dedans ? Pas une éclaboussure. Pas une éclaboussure, corde + chaise. Comment peux-tu, comment peux-tu parler de ça le sourire aux lèvres et l'étincelle dans tes yeux ? Cette étincelle que je cherche toujours mais que je ne trouve pas. Sauf là. Pourquoi justement à ce moment là ? Pourquoi est-ce que je t'ai regardé dans les yeux ? Je n'aurais pas vu qu'ils brillaient alors que tu parlais de la mort, je n'aurais pas pensé que tu avais tort, je n'aurais pas souffert si fort. Si fort comme ton envie de mourir. Si fort comme ta peur de te tuer. Si fort comme ce sentiment de détresse qui s'insinue en moi, qui me ronge, poison, venin pervers qui altère ma vision des choses. Je connais trop de personnes qui veulent mourir. Je ne peux pas supporter ça, je ne peux pas comprendre ça. Gorge nouée comme si j'avais la corde autour du cou. Ils me tuent. Je ne sais même pas s'ils se rendent compte à quel point.


(Je ne voulais même pas parler de ça, c'est dire si ça me bouffe.)

Mardi 5 avril 2011 à 21:24


Je me présente j'suis l'nouveau mec de ta copine, elle n'est pas tendre tu sais quand elle parle de toi ♪


C'est fou cette impression d'être toujours dans la répétition des mêmes évènements. J'avais demandé une année 2011 tranquille pépère mais finalement, ça recommence... Et on est qu'en avril. Mais ça va, je m'en sors. J'avance comme je peux. Alex me disait tout à l'heure qu'il trouvait sa vie morne, mais que finalement il préférait ça à moi qui me prend toujours tout sur la tête d'un coup... D'un côté, je suis d'accord avec lui, c'est bien d'être tranquille. Mais quand les évènements, emmerdes ou autres, nous tombent dessus, on n'a pas d'autre choix que des les affronter et de réfléchir, réfléchir à toute vitesse, parce qu'on y est pas habitué. Oui, les emmerdes ne viennent jamais seules, ça je peux vous l'assurer... Ca se cumule. P qui me fait la gueule comme l'année dernière, qui se monte la tête toute seule, se fait du mal, me fait du mal aussi. Tous ces sms qu'elle m'a envoyés et auxquels mes parents me disaient de ne pas répondre, qu'ils ne voulaient même pas que je lise tellement ils étaient affreux. "Et euh, rappelle-moi quand tu as été là pour moi ? Quand tu m'as dit de raconter mes problèmes à mes parents plutôt qu'à toi ? Ah oui, une aide précieuse." Je pense que ça résume bien la situation. Elle exclue tout ce que j'ai fait pour elle pour ne garder que les choses qu'elle peut détourner contre moi. J'ai décidé que ça ne devait plus m'atteindre. Ca fait trop longtemps que ça dure, que ça va, ça vient, mais au fond de moi il y a toujours une tension. Je dois peser mes mots, faire attention à ce que je dis... tout le temps. C'est pesant. Je ne me rends même plus compte à force, je me suis habituée, mais ça n'empêche pas le fait que ça me pèse. Et après tout ces messages elle vient me parler en face, ce qui est une bonne chose. Mais ça ne changera rien. Et elle s'excuse, encore par sms. Je ne sais pas ce que je ressens ni ce que je veux. L'année dernière, pendant un moment, je m'étais dit que c'était mort, que c'était fini cette amitié, qu'on ne pourrait pas faire machine arrière, qu'on s'était trop fait mal. Et pourtant on a continué. Et maintenant, je me dis la même chose, mais je ne veux pas, je ne peux pas continuer. Est-ce que je peux ? Est-ce que je le sais ? Je sais que ce qui serait meilleur pour moi serait de tout stopper. Mais ce n'est pas parce que je sais que c'est le mieux à faire que je le ferai... Et en même temps, quelle délivrance ce serait.

Elle m'a appelée. En me demandant ce que je comptais faire, si je comptais tout arrêter, si je voulais "ne plus être amie avec elle". Vous comprenez ça, vous ? Vous sauriez répondre à ça ? J'ai pas pris de recul, pas analysé. Même si au fond je sais que ça m'a trop blessée. Encore une fois, elle est allée trop loin. J'ai toujours été douée pour supporter la douleur, la lame sous la peau, ça va, mais quand ça touche les muscles, les nerfs les os, non, ça ne va plus. C'est un poison, un venin, elle a fait de moi quoi ? Tout ce que je faisais, je le faisais en fonction d'elle, ou presque tout, même inconsciemment. Pour ne pas qu'elle prenne mal des choses, pour ne pas qu'elle se fâche. Quand elle faisait la gueule, je restais avec elle pour ne pas qu'elle soit seule, dans l'espoir qu'elle me dise ce qui n'allait pas. J'en ai assez fait. Je ne vois pas ce que je peux faire de plus. Et elle ose me dire que je n'accepte pas de me remettre en question... Je n'éprouve même pas de sentiments en écrivant tout ça. C'est juste un constat, rien de plus. Il ne faut plus que ça m'atteigne. Il ne faut plus qu'elle m'atteigne. Je ne dois plus me laisser attendrir par un sourire, un semblant d'amitié. On a vu comment ça terminait, je ne connais que trop bien la fin de l'histoire... Et je ne l'aime pas beaucoup. Alors quoi, fin ?

Non, pas fin. Parce que fin impossible. Même lycée, même classe, mêmes options, même groupe en sport. Mais fin quand même, au fond de moi. Il le faut, pour mon bien... Je ne sais pas si j'y arriverai, c'est dur. Que répondre au téléphone à quelqu'un qui vous demande si vous comptez le rayer de votre vie ou pas ? Je ne suis pas du genre à rayer les gens de ma vie. Ca me dérange, ça me perturbe et ça me gène parce qu'il n'y a pas de personnes auxquelles je ne parle pas uniquement parce que je ne les aime pas. Il n'y a pas de personnes qui me fassent plus peur que P. Possessive, Poison. Il faut qu'on arrête, ou elle va me bouffer jusqu'à la moelle.
 

Dimanche 3 avril 2011 à 22:49



J’suis pas cet esclave qu’attend l’week-end pour s’enfuir !



(Oui, c'est du rap. Moi non plus, j'aurais jamais cru. Ca, c'est la J influence !)

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