chachou

My home is your home !

Samedi 22 octobre 2011 à 16:53

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No reason to lie, no need to pretend.


                J'ai craqué. Quand les doutes deviennent tellement énormes qu'on ne les voit même plus, quand les déceptions sont si intenses qu'on les enfouit au plus profond de nous avant même de nous en rendre compte... Mais elle a réussi à voir tout ça et tout est sorti. Je me sens mieux. Il faut absolument que je me donne des objectifs à atteindre, des objectifs simples, des choses qui m'aideront à avancer tout en me faisant prendre confiance en moi. Parce que sinon, je risque encore de perdre pied. Je doute de moi, de mes capacités, des choix que j'ai fait. Être en S et couler en maths, ça fait forcément peur. Et j'en veux à ce système de nous obliger à avoir peur comme ça, tout le temps, tout ça pour ne garder que les meilleurs, pour que seuls ceux qui n'ont pas craqué arrivent au bout du tunnel. Les autres, si on les perd en chemin, tant pis ; ils n'avaient pas le niveau. J'en ai marre d'être toujours appréciée par rapport à une note sur un papier. Merde, on est des êtres humains non ? On ne note pas les gens comme ça, sur des "connaissances" qu'ils vomissent sur un papier... On vaut mieux que ça. Bien mieux.


x Faire une lettre pour le conseiller d'orientation, puis aller le voir.
x Me consacrer un temps dans la semaine pour vraiment bosser les maths.
x Faire des fiches de révision régulièrement.
x Bosser au moins une demi-heure chaque soir.
Continuer à me défouler à la guitare.




Mercredi 19 octobre 2011 à 18:51

J'ai cru quoi ? Ca ne tombe pas tout cru dans le bec. Ca s'apprend. J'ai perdu l'habitude, j'ai perdu l'estime de moi avec toutes ces histoires que je ne vous ai pas contées. Et il le faudra pourtant, il faudra bien un jour que je renonce à garder ça enfouit en moi, il faudra que je le ressorte, que je couche tout sur le papier, que je revive cette douleur, même si c'est dur, même si ça fait mal. Un mal pour un bien. Je le sais qu'écrire me fait du bien pourtant, m'aide à évacuer, alors pourquoi n'avoir toujours pas laissé tout ça s'échapper ? Pourquoi ? Ce n'est pas par manque de temps. Au fond, je sais pourquoi. Parce que je me sens déjà si minable... Si jamais je devais avoir à revivre ne serait-ce qu'en pensée ces moments, je devrais me rendre compte une fois de plus de ce que je suis, de ce que j'ai fait, d'à quel point je suis méprisable. Je me méprise, oui. Oui. Pas sur tout les points bien sûr, sinon je ne sais pas comment j'aurais pu tenir aussi longtemps. Mais sur tout ça, sur ce que j'ai fait pour eux deux, oui, je me méprise. Profondément. Et ça ne part pas, ça ne veut pas partir. Et j'ai peur de moi désormais.

J'ai peur de moi, peur de ce que je suis capable de faire, peur de mes sentiments que je suis incapable de déchiffrer convenablement, peur de la vie, peur de l'amour, c'est quoi l'amour ? J'ai oublié, je ne sais plus, est-ce que je l'ai jamais su ? Au fond tout est relatif, tout est si flou. Et pourtant je suis avec K depuis hier. Et hier cette petite voix qui me répétait sans cesse cette question : "Dans quoi est-ce que je suis en train de m'embarquer ? Dans quoi est-ce que je suis en train de m'embarquer ?".

Je ne sais plus faire, je ne sais plus comment être avec quelqu'un, comme ça. J'ai terriblement peur et je me pose terriblement trop de questions. Je n'ai plus de nouvelles de Clément. Je n'aurais jamais dû me réembarquer dans une autre histoire, j'aurais dû éviter tout ça à tout prix même s'il fallait souffrir. Parce que finalement, souffrir me fait moins peur que de faire souffrir les autres. Suis-je anormalement gentille ? Anormale tout court ?
Merde, c'est quoi mon problème à la fin ?


Mercredi 5 octobre 2011 à 14:57

Je n'ai pas su voir qu'Alexandre, quand il me parlait de ma gentillesse en la comparant à la méchanceté, voulait sûrement parler de la "méchanceté" de L. ou plutôt de son absence de bonté naturelle.
Je n'ai pas su voir que quand il m'a dit que si François était triste, c'était de sa faute, qu'il fallait qu'il assume ses choix parce que c'est lui qui avait décidé de partir et qu'il savait qu'il allait se retrouver seul... Je n'ai pas su voir que c'était parce qu'il lui manquait, parce qu'il lui en voulait de l'avoir laissé seul et triste. Je n'ai su que lui dire qu'il était méchant et dur avec François, qui était triste sans nous.


Merde.

Mardi 4 octobre 2011 à 20:08

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           Pourquoi vivre et pourquoi mourir. Pourquoi être là à écrire, pourquoi passer mon temps en cours, assise sur toujours cette même chaise avec ces mêmes profs qui me parlent de choses qui ne m'atteignent pas. La S me renferme, moi ce que je veux c'est m'ouvrir au monde et sérieux, cette ambiance m'oppresse. Je sais pas ce que j'ai. Ca va, mais. Ca pourrait aller mieux parce que j'ai toujours ce rêve dans ma tête et je ne peux pas m'empêcher de lui comparer la vie que je mène et qui me promène par le bout du nez, parce que je n'ai pas le choix. Et il me nargue, mon rêve. Je plonge dedans et il me montre tout, tout ce qui est merveilleux en lui, pour finalement me confronter à la (triste) réalité.
           En fait, je ne suis pas là pour me plaindre. Je ne sais pas pourquoi je suis là. J'ai besoin d'écrire, ça a toujours été comme ça. Ecrire les peines plutôt que les joies, écrire l'amour quand il est là, et écrire la peur, écrire le ciel entre mes doigts que je n'attraperai jamais parce qu'il est insaisissable. Ce qui est insaisissable aussi c'est moi. Je comprends rien à moi. Je comprends rien au monde qui ne tourne pas rond, certes, mais je ne sais pas. Je me sens tellement détachée de tout ça. Comme, disons, spectatrice. Et ça me terrifie. Parfois j'ai l'impression de perdre ma place et de la laisser vide, comme si tout ça n'avait pas d'importance au fond, vraiment aucune importance. J'en ai marre de rester à trainer dans ce couloir ou dans ce champ et de voir toujours les mêmes têtes, les mêmes sourires mécaniques, les mêmes yeux où rien ne brille. Je veux des rires, de la joie, de l'amour et l'or des regards, je veux rencontrer de nouvelles personnes et vivre des moments forts. Mais peut-être que j'en demande trop. Je me demande si nous sommes destinés à vivre ça plus tard, en dehors de nos études, ou si au contraire c'est dès maintenant qu'il faut saisir ces instants, vivre tout ça parce que si on ne commence pas aujourd'hui on ne trouvera jamais la force de commencer... Je ne sais pas. Mais mon instinct me dit de vivre au présent.

           C'est dur. Je constate toujours un peu plus que ces amitiés sont des amitiés de surfaces, des relations banales de gens qui ne se connaissent pas. J'aimerais un jour aller voir quelqu'un que je ne connais pas du tout, ni d'Eve ni d'Adam, et parler avec lui, parler de nos vies, de tout et de rien, se confier, s'ouvrir à fond. Mais est-ce seulement possible ? Et ne le faisons-nous pas chaque jour avec nos amis ? Encore une fois j'en demande trop. Ces rencontres furtives avec l'inconnu sont des moments précieux parce qu'ils ne se reproduiront jamais, sans doute, et sans doute aussi que cela ne peut pas aboutir à une relation durable. Et même si c'était le cas, vient toujours un jour où on ne trouve plus rien à se dire, non ? A moins de rencontrer la bonne personne, la personne entière, celle qui nous correspond, qui nous colle à la peau et avec qui parler sera toujours un plaisir réciproque. Au fond, c'est sûrement cela le plus difficile à trouver. La réciprocité des sentiments, l'envie mutuelle d'apprendre à connaître l'autre, et surtout, surtout, aucune ambition de le surprendre ou de l'étonner, aucune fausse note dans les regards ou les sourires. Ce que je recherche relève peut-être de l'impossible, au fond... Mais je veux y croire. Je sais que je peux y croire, je sais que des rencontres peuvent changer le cours des choses.



Je veux rencontrer une âme soeur.

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