chachou

My home is your home !

Mardi 4 octobre 2011 à 20:08

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           Pourquoi vivre et pourquoi mourir. Pourquoi être là à écrire, pourquoi passer mon temps en cours, assise sur toujours cette même chaise avec ces mêmes profs qui me parlent de choses qui ne m'atteignent pas. La S me renferme, moi ce que je veux c'est m'ouvrir au monde et sérieux, cette ambiance m'oppresse. Je sais pas ce que j'ai. Ca va, mais. Ca pourrait aller mieux parce que j'ai toujours ce rêve dans ma tête et je ne peux pas m'empêcher de lui comparer la vie que je mène et qui me promène par le bout du nez, parce que je n'ai pas le choix. Et il me nargue, mon rêve. Je plonge dedans et il me montre tout, tout ce qui est merveilleux en lui, pour finalement me confronter à la (triste) réalité.
           En fait, je ne suis pas là pour me plaindre. Je ne sais pas pourquoi je suis là. J'ai besoin d'écrire, ça a toujours été comme ça. Ecrire les peines plutôt que les joies, écrire l'amour quand il est là, et écrire la peur, écrire le ciel entre mes doigts que je n'attraperai jamais parce qu'il est insaisissable. Ce qui est insaisissable aussi c'est moi. Je comprends rien à moi. Je comprends rien au monde qui ne tourne pas rond, certes, mais je ne sais pas. Je me sens tellement détachée de tout ça. Comme, disons, spectatrice. Et ça me terrifie. Parfois j'ai l'impression de perdre ma place et de la laisser vide, comme si tout ça n'avait pas d'importance au fond, vraiment aucune importance. J'en ai marre de rester à trainer dans ce couloir ou dans ce champ et de voir toujours les mêmes têtes, les mêmes sourires mécaniques, les mêmes yeux où rien ne brille. Je veux des rires, de la joie, de l'amour et l'or des regards, je veux rencontrer de nouvelles personnes et vivre des moments forts. Mais peut-être que j'en demande trop. Je me demande si nous sommes destinés à vivre ça plus tard, en dehors de nos études, ou si au contraire c'est dès maintenant qu'il faut saisir ces instants, vivre tout ça parce que si on ne commence pas aujourd'hui on ne trouvera jamais la force de commencer... Je ne sais pas. Mais mon instinct me dit de vivre au présent.

           C'est dur. Je constate toujours un peu plus que ces amitiés sont des amitiés de surfaces, des relations banales de gens qui ne se connaissent pas. J'aimerais un jour aller voir quelqu'un que je ne connais pas du tout, ni d'Eve ni d'Adam, et parler avec lui, parler de nos vies, de tout et de rien, se confier, s'ouvrir à fond. Mais est-ce seulement possible ? Et ne le faisons-nous pas chaque jour avec nos amis ? Encore une fois j'en demande trop. Ces rencontres furtives avec l'inconnu sont des moments précieux parce qu'ils ne se reproduiront jamais, sans doute, et sans doute aussi que cela ne peut pas aboutir à une relation durable. Et même si c'était le cas, vient toujours un jour où on ne trouve plus rien à se dire, non ? A moins de rencontrer la bonne personne, la personne entière, celle qui nous correspond, qui nous colle à la peau et avec qui parler sera toujours un plaisir réciproque. Au fond, c'est sûrement cela le plus difficile à trouver. La réciprocité des sentiments, l'envie mutuelle d'apprendre à connaître l'autre, et surtout, surtout, aucune ambition de le surprendre ou de l'étonner, aucune fausse note dans les regards ou les sourires. Ce que je recherche relève peut-être de l'impossible, au fond... Mais je veux y croire. Je sais que je peux y croire, je sais que des rencontres peuvent changer le cours des choses.



Je veux rencontrer une âme soeur.

Mardi 27 septembre 2011 à 20:35

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En ce moment c'est un peu comme si je nageais dans une mer d'huile. Tout va mieux. Je m'étais laissé 2 semaines de délai et ça m'a calmée, en fait 2 jours plus tard j'étais calmée... Voilà ce qui arrive quand on garde trop de choses en soi et qu'on en parle à personne. C'est dur de doser, quand j'en parle trop ça me fait mal, quand j'en parle pas assez ça me fait mal aussi... Grr. Enfin bref, tout va bien mieux désormais.

Il fait beau. Et chaud. Mieux vaut tard que jamais ! Et je me sens si bien. Je me rends vraiment compte que j'ai des amis géniaux... Moi qui avait peur que le changement de classe nous sépare, au final c'est presque le contraire qui se produit. Et je suis si heureuse que ce soit si simple, et doux, et chaud comme l'amour. Je ne me sens moi qu'avec eux, en fait, il n'y a qu'avec eux que je puisse être totalement moi, dans toute ma connerie, et ça me fait du bien de pouvoir leur montrer ça. Maintenant je ne suis plus folle que chez moi, je suis folle tout le temps... Et j'adore ça ! Le soleil me va bien. Le soleil me va si bien quand il s'ajoute au soleil de leurs sourires.

Paix et amour. Je vous ponds un article de paix et d'amour les amis ! Ca faisait longtemps. Enfin débarrassée des fantômes de l'été, de l'ombre de Clément et de tous mes doutes, toutes mes hésitations. En ce moment je prends la vie comme elle vient, et elle vient plutôt bien :)


A l'origine de cet article, je voulais vous parler de K. Ca fait un an qu'on se connaît, et en ce moment on se parle encore plus. C'est bizarre, c'est comme un accord tacite entre nous, on passe du temps ensemble, on rigole on se sourit, et on continue à se tourner autour sans pour autant rien faire de plus. Comme si dans nos regards il y avait un "Je t'aime bien tu sais, mais ça peut attendre". Ca me plait bien. Parfois j'ai envie de l'embrasser et le pire c'est que ça me semblerait presque naturel de le faire. C'est fou. Mais ce qui est encore plus fou, c'est que je suis prête à attendre autant de temps qu'il le faudra. Advienne que pourra, et peu importe ce qu'il se passera, même si ça en reste là ça me rend heureuse pour le moment et c'est tout ce dont j'ai besoin :)



Je vous quitte en musique, love love les amis !



Dimanche 18 septembre 2011 à 21:31



Weep for yourself, my man,
You'll never be what is in your heart
Weep Little Lion Man,
You're not as brave as you were at the start
Rate yourself and rake yourself,
Take all the courage you have left
Wasted on fixing all the problems
That you made in your own head

But it was not your fault but mine
And it was your heart on the line
I really fucked it up this time
Didn't I, my dear ?
Didn't I, my...

Tremble for yourself, my man,
You know that you have seen this all before
Tremble Little Lion Man,
You'll never settle any of your scores
Your grace is wasted in your face,
Your boldness stands alone among the wreck
Now learn from your mother or else spend your days Biting your own neck

But it was not your fault but mine
And it was your heart on the line
I really fucked it up this time
Didn't I, my dear ?

Didn't I, my dear ?

Dimanche 18 septembre 2011 à 21:25

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Comment vous dire que ça ne va pas, que ça ne va plus. J'ai tellement merdé sur ce coup-là, mon amour. Je t'ai laissé. En te disant que je ne t'aimais plus. Conneries. Ou pas d'ailleurs, je sais plus où j'en suis. J'ai perdu. J'ai perdu et je t'ai fait du mal mais le pire, le pire dans tout ça c'est que moi aussi je me suis fait du mal. Se faire du mal à soi-même, sans s'en rendre compte et en étant persuadé de faire un choix bon pour soi, ça s'appelle comment ? La connerie finie ? Ah. Il me semblait bien, aussi. Putain mais merde merde merde merde merde MERDE ! Arrête d'écouter toutes ces voix dans ta tête, arrête d'écouter l'avis des autres, t'en as rien à foutre de l'avis des autres, ce qui compte c'est ton avis à toi, ton putain d'avis parce que personne ne sait mieux que toi ce que tu ressens et comment tu le ressens et à quel point tu as mal ! A quel point tu en chiales et à quel point la vie devient compliquée et ardue et à quel point les obstacles semblent plus hauts que jamais. Tout me fait peur. Tout me fait affreusement peur et je balise comme une gosse de trois ans qui pense qu'il y a un monstre dans son placard et sous son lit et qui a peur d'aller aux toilettes la nuit. Ou de fermer les volets. Bordel de merde. Je me suis jamais sentie aussi mal et vulnérable et tu me laisses et tu as bien raison. Je sais que tu as raison. Alors je fais quoi ? Je reviens comme une merde vers toi en me traînant à tes pieds ? Déjà essayé  Bam. J'en peux plus. J'en peux plus de cette situation, de ma gorge qui se sert sans cesse, de ces torrents de larme qui surgissent dès que je me retrouve chez moi. Et je te vois dans ma tête, dans ma tête y a tes yeux, ton visage ton sourire, ta voix, cette voix que tu prends pour me dire des choses mignonnes, et ta façon de tirer sur ta cigarette et de faire du bruit en aspirant, et ton rire qui s'envole, merde. Je sais qu'il y a des mauvais côtés et des choses que je n'aime pas de toi. Mais je vois tout ça dans ma tête et ça me donne juste envie de crever par terre, crever de t'avoir laissé tomber. Crève crève crève crève chachou.


Si dans deux semaines ça va pas mieux, je pars à Nantes pour un week-end, j'en profite pour voir des amies et je vais sonner chez toi, si je retrouve ta maison. Si ça ne va pas mieux. Encore un délai supplémentaire que je me laisse, mais ce sera le dernier.


Lundi 5 septembre 2011 à 19:55


I know you wanna... smoke.



Je profite de mon dernier moment de répit avant la rentrée pour écrire un peu... J'aurais tellement de choses à dire. Cet été 2011, je le garde bien en mémoire, et je peux assurer que c'était le meilleur été que j'aie passé pour le moment. Bosser en juillet avec des bouts de chous, voir la famille, avoir sa première paie, puis les premières vraies cuites, bref... Mon coeur a un peu valsé mais après tout comme dit Dub inc, "ce n'sont pas les embûches qui font perdre la voie". Les vacances dans le sud, aussi. De nouveaux horizons, des rencontres et des moments de vie intense. J'ai tellement grandi. Et tellement fait n'importe quoi (n'importe nawak, tout l'temps tout l'temps tout l'temps...). Je sais même pas comment résumer tout ça en un mot mais j'ai envie d'essayer et le seul qui me vient à l'esprit et qui pourrait convenir c'est "vie", tout simplement.

J'ai revu le film Le cercle des poètes disparus (que je vous conseille vivement, il fait partie de mes films cultes !), alors je me contenterai de vous dire : Carpe diem
!

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