chachou

My home is your home !

Jeudi 23 juin 2011 à 14:39


Old friends become old strangers...




A. qui supprime son compte facebook sans prévenir, qui rassure tous ceux qui lui envoient des messages inquiets... sauf moi, pas de réponse, peux toujours crever, hein. A. qui revient sur facebook et n'accepte de me parler qu'après que je lui ai fait un monologue "promis je t'embêterai pas et ne te poserai pas de questions sur tout ça". A. qui me parle de sa Léna comme si c'était un joyau alors que je m'en méfie comme la peste. A. qui a de la merde dans les yeux "non elle n'a pas prévu de quitter son copain tout de suite, je la brusque pas, alala c'était trop bien hier avec elle !". Déjà que je m'inquiétais, je m'inquiète encore plus maintenant. J'ai peur pour lui. Il se rend même pas compte à quel point ça me bouffe qu'il parle d'elle. Si elle lâchait son mec encore, je dis pas, mais là, j'approuve pas.
A., le garçon que je considère comme mon meilleur ami, qui me dit que je suis comme une soeur pour lui. Et qui me laisse en plan, comme ça, sans rien m'expliquer. Je pensais qu'il m'en parlerait de lui-même mais non, il ne m'a rien dit. Peut-être que je lui en demande trop, il a le droit de ne pas tout me dire. Mais alors, dans ce cas, le "A ce moment-là, j'avais juste envie de ne plus avoir d'amis", il aurait aussi pu le garder pour lui, non ? Non ?
Je suis sensée penser quoi moi ? Me sentir comment ? J'ai pleuré toute la soirée. Essayé d'en parler à J. qui m'a encore plus démoralisée (en fait, c'est sa goute d'eau qui a fait déborder le vase) en me disant "C'est pas un truc qu'on dit à une fille".


Cette impression de ne pas compter, de ne pas exister en temps que personne à leurs yeux. Je suis quoi au fond pour eux ? Une amie ? La fille sympa à qui on peut raconter ses malheurs et qui sera toujours là pour les écouter ? Dès que je dis un truc un peu cassant, que j'ai un ton un peu froid, paf on me reprend, limite on me le reproche. Comme s'ils ne se rendaient pas compte qu'eux aussi sont comme ça, et bien plus souvent que moi. Comme s'ils ne se rendaient pas compte que nous, on essaie de passer au-dessus de ça et de comprendre qu'une personne ne peut pas toujours être au top. Je dis "nous" mais c'est moi en fait. Comme s'ils ne se rendaient pas compte que déraper de temps en temps, c'est dans la nature humaine. Je suis pas surhumaine, je suis pas super woman, c'est pas parce que j'essaie d'être au top tout le temps qu'il faut qu'ils s'y habituent. J'aimerais tellement, mais tellement, qu'un jour, une seule fois, à un seul moment, une personne me dise d'elle-même "tu ne peux pas toujours être au top, c'est pas ta faute, c'est normal". Mais ça n'arrivera pas, hein ? Je peux toujours courir...


(envie de tout envoyer bouler, de ne plus faire d'efforts, j'en ai marre, j'en ai marre ! Ce à quoi J. me réponds "calme-toi" sans chercher à comprendre. Tout me fatigue)

Dimanche 5 juin 2011 à 15:20


Alors elle achète des bouts d'rêve




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Mes bouts d'rêve à moi.

Mercredi 25 mai 2011 à 21:47

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Elles sont bien plus jolies, bien plus élégantes, bien mieux habillées. Leur sourire est discret, mince, adorable. Leur visage est fin, leurs traits réguliers. Leurs cheveux sont lisses, propres, elles les décoiffent en passant leurs doigts dedans négligemment. Quand je les regarde, j'ai l'impression qu'elles ne sont pas avec moi, qu'on ne vit pas dans le même monde. Que je ne vis pas dans le même monde. Comme si j'étais exclue de toute cette volupté qu'elles transportent autour d'elles comme un voile sensuel, comme si leur beauté majestueuse ne pouvait pas m'atteindre. Je reste là, sur le bord, à les regarder, et je ne peux pas les rejoindre. J'aimerais bien, pourtant ; j'essaie, parfois. Je choisis des vêtements jolis, je les mets sur moi. Mais ça ne rend pas pareil que lorsque ce sont elles qui les portent. Je les trouve magnifiques, mais mon visage ne va pas avec ces couleurs douces, ces lignes épurées, ces vêtements de mannequin. Je ne suis bien que dans mes bonnes vieilles converses délavées et trouées, affublée de ma salopette passée à moitié et de ma chemise de bûcheron. J'suis quoi ? Il m'arrive de voir mon reflet dans une vitre et de me dire, la honte, c'est quoi cette fille là, c'est quoi cet accoutrement ? Mais c'est pas ça le pire, c'est pas ça. En fait, je m'aime plutôt bien, et si je suis à l'aise comme ça alors pourquoi changer ? Non, le pire, c'est le regard des autres. Quand vous croisez une fille stylée dans un couloir (un peu le même style que vous) et qu'elle vous reluque de haut en bas, que vous croyez apercevoir une lueur de mépris dans son regard... Là, c'est le drame.



J'en ai marre des gens. Marre qu'ils n'assument pas leur style, marre qu'ils s'habillent tous pareil et critiquent dès que quelqu'un sort un peu du lot. OK je porte ma salopette comme un pantalon et je laisse traîner le reste et alors ? J'aime bien la porter comme ça, je me sens plus détendue, plus à l'aise. Alors pourquoi ils me regardent comme ça ? Pourtant je suis fière de moi. J'aurais jamais osé la porter au lycée avant, et surtout pas de la même manière que je la porte quand je suis chez moi. Plus ça va et plus je porte des choses d'une façon moins stricte, je me fiche un peu de tout. Et ça c'est un peu une fierté pour moi, de ne plus avoir honte. Je me fiche du regard des autres. Mais cette fille, cette fille qui porte ses fringues un peu comme moi, qui me regarde comme ça... La goutte d'eau, le vase, vous saisissez ? M'enfin, je vais m'en remettre. A ce sujet, faudrait que P arrête de se fringuer comme moi et d'acheter EXACTEMENT LE MÊME T-SHIRT QUE MOI BORDEL DE MERDE ! Voilà, ça c'est dit.

Dimanche 15 mai 2011 à 16:49

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On a tous eu des rêves de gosse... Est-ce qu'on les a tous perdus ? Je me demande si c'est dans l'ordre des choses, si c'est normal. Après tout, peut-être : on grandit, nos idées se forgent, notre personnalité aussi, et du coup on n'aspire plus aux mêmes choses. Devenir artiste peintre, vivre dans une ferme, ne jamais se marier, rester amies pour la vie. Tous ces beaux serments que l'on a fait un jour et qu'au final, on a pas tenus, pas pu tenir... C'est triste, non ? De se dire qu'on y croyait si fort. Mais c'est peut-être ça grandir, aussi. Se rendre compte qu'il y a des promesses que l'on ne peut pas tenir, que parfois la vie nous éloigne de personnes que l'on pensait garder à jamais près de nous. Si quelqu'un nous avait dit tout ça, est-ce qu'on y aurait cru ? Bien sûr que non. N'oublions pas, nous étions des enfants, des étoiles plein les yeux et une brise continuelle dans la tête, des idées nouvelles toujours prêtes. Au fond, nous n'avons pas tant changé que ça. Aujourd'hui encore nous croyons fort en des rêves que nous avons, en des personnes que nous aimons. Mais pourquoi, alors que nous savons que ça peut s'envoler au moindre coup de vent ? On nous l'a dit souvent : l'espoir fait vivre. L'espoir qu'un jour nos rêves se réaliseront, qu'un jour nous atteindront  l'idéal que nous visons. Si nous n'y croyons pas, ce n'est pas possible, alors... même si la probabilité que tout s'écroule reste présente, nous continuons à croire en tout ça. C'est ce qui nous tient debout, c'est ce qui nous fait avancer, car il faut bien avancer vers quelque chose... Puis quand nous avons atteint ce but, en trouver un autre vers lequel continuer notre route. C'est ça, la vie ? C'est ça ? Je crois, oui. Rester debout et continuer à avancer, avancer vers nos rêves.

Jeudi 12 mai 2011 à 21:47

Ce BAFA, il est juste impossible à raconter dans son intégralité. J'ai grandi tout d'un coup, très vite, en une seule petite semaine... qui m'a semblé durer un mois. C'est passé vite, finalement, mais ce sentiment d'avoir découvert des gens et de les connaitre si bien, ou du moins d'en avoir le sentiment... C'est étrange. Une semaine qui semble avoir duré 3 jours, et des gens que l'on a l'impression de connaître depuis toujours. 33. Il n'y en a pas un seul avec qui ça s'est mal passé. On était tous là pour un seul but, une seule envie commune, c'est ça qui nous a rapproché ! Bosser tous ensemble, par groupes, différents à chaque fois... Bosser avec tout le monde, sur des projets différents. Rire, stresser, finir un truc à l'arrache parce qu'on est pas organisés, qu'on a pas le temps. Apprendre chaque jour un peu plus. Grandir, apprendre les responsabilités, la sécurité, l'autorité. Se coucher à pas d'heures chaque soir, traîner dans les chambres, dehors, jouer de la guitare. Chanter. Avoir tout le monde autour de moi et ma guitare, et chanter Wonderwall. Ce chant qui s'élevait dans le ciel, je l'entends encore, il est entré en moi... Profondément. Je ne me suis jamais sentie aussi heureuse, aussi bien, en accord avec moi-même et le monde. Autant parfois, il m'arrive de me sentir en marge d'un groupe de personnes, mais là, absolument pas. On était tous tellement différents, on s'est tous tellement mélangés... Melting pot. Tellement de différences mais aussi la découverte de points communs super importants ; les sports, la musique... La façon de penser, aussi. Je ne pourrai jamais tout raconter, jamais tout décrire, mais je garde tout ça en moi, bien au chaud, en sécurité. Ca ne partira jamais. Comment peut-on exprimer avec des mots la force de cette semaine de vie intense ? Je ne suis pas assez douée pour ça. Je n'ai qu'une chose à dire, à conseiller : passez votre bafa, si vous en avez l'envie, les moyens, la motivation surtout ! C'est une expérience inoubliable, riche en tous points. Je ne m'en suis toujours pas remise, pour être honnête... Je vis encore là-dedans, dans cet esprit. C'est dur de réintégrer sa petite vie après, en tout cas j'ai eu du mal... Je vous souhaite du courage, de l'envie, de l'amour, des bonnes tranches de rire et de joie. Je vous souhaite de vivre ça avec vos yeux et vos oreilles grands ouverts, avec tous vos sens en éveil, et surtout, surtout... avec votre coeur.

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