chachou

My home is your home !

Mardi 19 juillet 2011 à 20:29

2eme jour au centre avec les 3-4 ans. Je regrette férocement mes 7-8 ans de la première semaine. Quand j'en sers quelques uns à la cantine et que je peux leur parler un peu, ça me fait du bien et je me rends compte qu'ils me manquent. Et peut-être que je leur manque un peu, qui sait (sait-on jamais !). J'aimais bien Medhi, c'est dommage.
Bon sinon, je me sens larguée. La BAFA qui est avec moi est beaucoup moins directive que Julie et je rame un peu pour le moment (on avance à rien dans c'canoë ! Tais-toi et rame ♪) et puis j'ose pas toujours tenter des trucs. Y en a 4 ou 5 qui ne respectent rien ni personne et je sais pas toujours quoi faire, parce que leur parler ne sert à rien, ils me regardent genre "ouais tu m'interdis un truc et je continue héhé". Putain. Ma patience est à bout, deux nuits que je dors mal, gorge serrée et larmes au bord des yeux, je n'en peux plus.
C'est la semaine du spectacle, alors pour vendredi il faut qu'on leur ai appris danse + chanson à faire sur scène devant les parents. Youpitralala. Les 7-8 ans font la chorée de "Corde à sauter". Je les envie grave. Nous on a Dora l'exploratrice. C'est gagné, hourra !

Voilà, tout ça pour dire que je suis au bouuuut du rouleau mais il me reste encore la semaine à tenir, puis une autre semaine, alors j'ai intérêt à me réveiller d'ici là et à me découvrir une passion pour la petite enfance parce que sinon ça va pas le faire !
(Dès demain je leur chante une petite chanson)

Allez, on se quitte sur RELAX ! (don't do it)


Mercredi 25 mai 2011 à 21:47

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Elles sont bien plus jolies, bien plus élégantes, bien mieux habillées. Leur sourire est discret, mince, adorable. Leur visage est fin, leurs traits réguliers. Leurs cheveux sont lisses, propres, elles les décoiffent en passant leurs doigts dedans négligemment. Quand je les regarde, j'ai l'impression qu'elles ne sont pas avec moi, qu'on ne vit pas dans le même monde. Que je ne vis pas dans le même monde. Comme si j'étais exclue de toute cette volupté qu'elles transportent autour d'elles comme un voile sensuel, comme si leur beauté majestueuse ne pouvait pas m'atteindre. Je reste là, sur le bord, à les regarder, et je ne peux pas les rejoindre. J'aimerais bien, pourtant ; j'essaie, parfois. Je choisis des vêtements jolis, je les mets sur moi. Mais ça ne rend pas pareil que lorsque ce sont elles qui les portent. Je les trouve magnifiques, mais mon visage ne va pas avec ces couleurs douces, ces lignes épurées, ces vêtements de mannequin. Je ne suis bien que dans mes bonnes vieilles converses délavées et trouées, affublée de ma salopette passée à moitié et de ma chemise de bûcheron. J'suis quoi ? Il m'arrive de voir mon reflet dans une vitre et de me dire, la honte, c'est quoi cette fille là, c'est quoi cet accoutrement ? Mais c'est pas ça le pire, c'est pas ça. En fait, je m'aime plutôt bien, et si je suis à l'aise comme ça alors pourquoi changer ? Non, le pire, c'est le regard des autres. Quand vous croisez une fille stylée dans un couloir (un peu le même style que vous) et qu'elle vous reluque de haut en bas, que vous croyez apercevoir une lueur de mépris dans son regard... Là, c'est le drame.



J'en ai marre des gens. Marre qu'ils n'assument pas leur style, marre qu'ils s'habillent tous pareil et critiquent dès que quelqu'un sort un peu du lot. OK je porte ma salopette comme un pantalon et je laisse traîner le reste et alors ? J'aime bien la porter comme ça, je me sens plus détendue, plus à l'aise. Alors pourquoi ils me regardent comme ça ? Pourtant je suis fière de moi. J'aurais jamais osé la porter au lycée avant, et surtout pas de la même manière que je la porte quand je suis chez moi. Plus ça va et plus je porte des choses d'une façon moins stricte, je me fiche un peu de tout. Et ça c'est un peu une fierté pour moi, de ne plus avoir honte. Je me fiche du regard des autres. Mais cette fille, cette fille qui porte ses fringues un peu comme moi, qui me regarde comme ça... La goutte d'eau, le vase, vous saisissez ? M'enfin, je vais m'en remettre. A ce sujet, faudrait que P arrête de se fringuer comme moi et d'acheter EXACTEMENT LE MÊME T-SHIRT QUE MOI BORDEL DE MERDE ! Voilà, ça c'est dit.

Mardi 5 avril 2011 à 21:24


Je me présente j'suis l'nouveau mec de ta copine, elle n'est pas tendre tu sais quand elle parle de toi ♪


C'est fou cette impression d'être toujours dans la répétition des mêmes évènements. J'avais demandé une année 2011 tranquille pépère mais finalement, ça recommence... Et on est qu'en avril. Mais ça va, je m'en sors. J'avance comme je peux. Alex me disait tout à l'heure qu'il trouvait sa vie morne, mais que finalement il préférait ça à moi qui me prend toujours tout sur la tête d'un coup... D'un côté, je suis d'accord avec lui, c'est bien d'être tranquille. Mais quand les évènements, emmerdes ou autres, nous tombent dessus, on n'a pas d'autre choix que des les affronter et de réfléchir, réfléchir à toute vitesse, parce qu'on y est pas habitué. Oui, les emmerdes ne viennent jamais seules, ça je peux vous l'assurer... Ca se cumule. P qui me fait la gueule comme l'année dernière, qui se monte la tête toute seule, se fait du mal, me fait du mal aussi. Tous ces sms qu'elle m'a envoyés et auxquels mes parents me disaient de ne pas répondre, qu'ils ne voulaient même pas que je lise tellement ils étaient affreux. "Et euh, rappelle-moi quand tu as été là pour moi ? Quand tu m'as dit de raconter mes problèmes à mes parents plutôt qu'à toi ? Ah oui, une aide précieuse." Je pense que ça résume bien la situation. Elle exclue tout ce que j'ai fait pour elle pour ne garder que les choses qu'elle peut détourner contre moi. J'ai décidé que ça ne devait plus m'atteindre. Ca fait trop longtemps que ça dure, que ça va, ça vient, mais au fond de moi il y a toujours une tension. Je dois peser mes mots, faire attention à ce que je dis... tout le temps. C'est pesant. Je ne me rends même plus compte à force, je me suis habituée, mais ça n'empêche pas le fait que ça me pèse. Et après tout ces messages elle vient me parler en face, ce qui est une bonne chose. Mais ça ne changera rien. Et elle s'excuse, encore par sms. Je ne sais pas ce que je ressens ni ce que je veux. L'année dernière, pendant un moment, je m'étais dit que c'était mort, que c'était fini cette amitié, qu'on ne pourrait pas faire machine arrière, qu'on s'était trop fait mal. Et pourtant on a continué. Et maintenant, je me dis la même chose, mais je ne veux pas, je ne peux pas continuer. Est-ce que je peux ? Est-ce que je le sais ? Je sais que ce qui serait meilleur pour moi serait de tout stopper. Mais ce n'est pas parce que je sais que c'est le mieux à faire que je le ferai... Et en même temps, quelle délivrance ce serait.

Elle m'a appelée. En me demandant ce que je comptais faire, si je comptais tout arrêter, si je voulais "ne plus être amie avec elle". Vous comprenez ça, vous ? Vous sauriez répondre à ça ? J'ai pas pris de recul, pas analysé. Même si au fond je sais que ça m'a trop blessée. Encore une fois, elle est allée trop loin. J'ai toujours été douée pour supporter la douleur, la lame sous la peau, ça va, mais quand ça touche les muscles, les nerfs les os, non, ça ne va plus. C'est un poison, un venin, elle a fait de moi quoi ? Tout ce que je faisais, je le faisais en fonction d'elle, ou presque tout, même inconsciemment. Pour ne pas qu'elle prenne mal des choses, pour ne pas qu'elle se fâche. Quand elle faisait la gueule, je restais avec elle pour ne pas qu'elle soit seule, dans l'espoir qu'elle me dise ce qui n'allait pas. J'en ai assez fait. Je ne vois pas ce que je peux faire de plus. Et elle ose me dire que je n'accepte pas de me remettre en question... Je n'éprouve même pas de sentiments en écrivant tout ça. C'est juste un constat, rien de plus. Il ne faut plus que ça m'atteigne. Il ne faut plus qu'elle m'atteigne. Je ne dois plus me laisser attendrir par un sourire, un semblant d'amitié. On a vu comment ça terminait, je ne connais que trop bien la fin de l'histoire... Et je ne l'aime pas beaucoup. Alors quoi, fin ?

Non, pas fin. Parce que fin impossible. Même lycée, même classe, mêmes options, même groupe en sport. Mais fin quand même, au fond de moi. Il le faut, pour mon bien... Je ne sais pas si j'y arriverai, c'est dur. Que répondre au téléphone à quelqu'un qui vous demande si vous comptez le rayer de votre vie ou pas ? Je ne suis pas du genre à rayer les gens de ma vie. Ca me dérange, ça me perturbe et ça me gène parce qu'il n'y a pas de personnes auxquelles je ne parle pas uniquement parce que je ne les aime pas. Il n'y a pas de personnes qui me fassent plus peur que P. Possessive, Poison. Il faut qu'on arrête, ou elle va me bouffer jusqu'à la moelle.
 

Dimanche 13 mars 2011 à 15:22

Demain, je pars en Italie. J'ai un côté enfantin selon Quentin. Faudra que je lui ramène un cadeau, il sera content :)

Je crois que je me l'approprie. Il m'a aimée longtemps et je lui ai dit "arrête de me considérer comme une copine potentielle". Mais en fait, c'est moi qui le considère comme un copain potentiel. Il va peut-être sortir avec une fille et pof, bizarrement je me mets à plus lui parler. Mon comportement m'insupporte. Mais je ne ferai rien. Au moins, j'ai réalisé ça, alors... je ne ferai rien. Il faut que j'arrête. Ce n'est pas parce qu'il est faible et gentil qu'il faut que j'en profite, trop de gens profitent déjà de lui. Il me fait penser à Nobu dans Nana. On a envie de le protéger parce qu'il est mignon, mais il se fait facilement avoir. Il s'efface devant plus fort que lui, il ne se bat pas pour conserver ce qu'il a acquis avec plus ou moins de mal. J'ai pas le droit de le faire souffrir davantage que ce que j'ai déjà fait. Il a besoin d'une fille à aimer, et il faut que j'arrête de penser que ça pourrait être moi, point.

Jeudi 17 février 2011 à 21:43

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Elle avait la classe, elle dégageait ce truc fou et inexplicable. Elle est géniale. Elle m'a fait changer en profondeur, a ravagé mon intérieur, Sam c'est une tempête, un incendie, un ras de marée tremblement de terre volcan en éruption. Sam c'est la spontanéité, sex&drugs&rock&roll. C'était mon dieu, ma déesse, la fille du vent, ma belle Sam Sam Sam libre liberté Sam. C'est grâce à elle tout un tas de trucs. La musique, surtout. Et la façon de penser, un peu, Doc Martens punk peace&love tout baigne on est cool. Je l'aime, ou plus, ou moins, je ne saurais jamais qualifier ce sentiment je crois. C'est Sam. Et ça suffit pour tout expliquer, oui, ça explique tout.




Un jour peut-être, je vous ferai l'inventaire de tout ce qu'elle a représenté et représente toujours pour moi... Un jour.
En attendant,
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