chachou

My home is your home !

Mardi 30 novembre 2010 à 22:14

"Toi tu ressentais quoi pour T ?
(parce-que maintenant c'est plutôt du dégoût j'pense)"


Comment on dit déjà ? Est-ce qu'il existe un mot pour ça ? Quand on croyait en quelque chose, en quelqu'un et qu'au final tout se casse la gueule... Je n'vais pas dire que je me sens trahie, pourtant c'est à peu près ça. Ressentir du dégoût pour quelqu'un. Bon, OK. Ressentir du dégoût pour quelqu'un qu'on a aimé. Qu'une part de nous-même aime encore un peu. Moins OK tout d'un coup, non ? Je suis dégoûtée. Ca tient en 3 mots, je-suis-dégoûtée. Point.
 
Je veux pas devenir une blasée de l'amour. Je veux y croire, parce que c'est beau, même si ça ne dure qu'un temps et que amour = peine. Je veux y croire encore. Je ne veux pas perdre ça, pas perdre cet espoir. Je ne veux pas perdre ça. Mais j'ai peur que quelque chose se soit cassé en moi. Peut-être pas au niveau de l'amour, au fond. Surtout au niveau de la confiance. Ok, T n'a pas été réglo avec moi mais moi non plus, je m'en veux terriblement. Trahir la confiance de quelqu'un, je l'avais jamais fait de cette manière, et c'est peut-être ça qui me tue... Et puis, il y a Q. Je suis dégoûtée. Ou alors, il me dégoûte ? Possible, tiens. Fort probable. Je me disais qu'il était un mec adorable et qu'il me ferait jamais de mal, mais en fait il m'en a fait indirectement et c'est encore pire. C'était un ami. C'en est peut-être toujours un, mais ma confiance a des limites. Je suis naïve. J'ai cru en lui, un peu trop. A retenir pour l'avenir : ne pas trop avoir confiance en un mec qui t'aime que tu ne considères que comme un ami. L'amour est le pire des poisons. Je me demande ce qui me fait le plus souffrir : avoir perdu l'amour de T ou ne plus avoir confiance en Q ? Les deux. Mais la confiance plus que l'autre. Oui, j'en suis sûre. Parce-que la confiance a toujours été la chose la plus importante pour moi. Au final, ce n'est pas T qui me dégoûte, mais plutôt Q... Et j'en suis désolée. Mais je n'y peux rien.



Quant à T... Je l'aimais et je n'veux pas qu'on me dise que je dois le haïr pour ce qu'il m'a fait.

Dimanche 28 novembre 2010 à 16:33

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Il neige. Depuis le temps que j'entendais tout le monde en parler, de cette neige, la voilà, elle est là ! Je suis sortie illico, j'ai couru dans le jardin, j'ai rigolé toute seule comme une conne, souris au ciel, bouffé de la neige, enfin, essayé. Je tends la main et j'attrape des flocons, mais ils fondent immédiatement. C'est froid, c'est pas grave, c'est si beau, si doux. J'ai tourné tourné tourné, regardé cette neige au-dessus de moi, c'est froid, c'est si beau, neige, neige, neige ! Blanc comme du coton, doux comme du coton, silencieux. J'ouvre la fenêtre et c'est le calme. Si calme, ce pouvoir de la neige sur les sons, ce pouvoir de la neige sur les âmes. Quel âge avons-nous aujourd'hui ? Aucune idée, mais ce qui est sûr, c'est que nous sommes très jeunes. Tous très jeunes. C'est tellement apaisant de regarder la neige tomber. Ca tourbillonne, on dirait que ça tombe au ralenti. Le ciel est blanc, on voit à peine les flocons quand il n'y a pas de la couleur derrière. Blanc, tout est blanc, jusqu'à l'herbe qui commence à être recouverte d'un tapis de neige. C'est si beau, si beau, je suis si jeune quand il neige, je me sens tellement bien, tellement moi ! En phase avec je ne sais quoi, la nature sans doute, ou moi-même, mon moi-même oublié, mon enfance, mes joies, mon émerveillement. J'espère que ce sera toujours comme ça, que la neige me fera toujours cet effet là, même quand j'aurais 80 ans, si je vis jusque là. Qu'elle me donnera envie de courir, courir encore, jusqu'à ce que mes cheveux ne soient plus que coton, jusqu'à ce que je sois trempée jusqu'aux os. Danser, chanter, m'affaler dans cette neige. Pourvu que ça tienne, pourvu que ça tienne !

Dimanche 14 novembre 2010 à 12:26

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Parfois des choses dont on n'avait pas conscience nous sautent aux yeux. J'ai perdu. J'ai perdu, perdu mon innocence, perdu une trop grande partie de ma naïveté ; perdu tous ces moments de pureté. J'suis pourrie, pourrie jusqu'à la moelle, et vous aussi, n'vous voilez pas la face. C'est pire qu'un venin et ça s'installe en nous, ça grandit en nous, avec nous. Grandir. Il est où le pays imaginaire, elle est où la poussière de fée ? J'veux m'envoler, j'veux voler encore, j'ai pas fini, moi ! Peut-être qu'on ne croit plus aux fées. Mais comment y croire quand on voit tout ce qui se passe dans ce monde, toutes ces atrocités, toute cette misère... Alors, on a tué les fées. Simplement, sans le vouloir, on a arrêté d'y penser, arrêté d'y croire, arrêté d'espérer. L'espoir. Y a que ça, on a plus que ça pour voler encore ! Et l'innocence de l'enfance, où est-c'qu'elle s'est cachée ? On sait pas, on sait plus, on sait plus jouer à cache-cache, on a oublié ça, aussi. Les meilleures cachettes, si, tu sais, là, derrière le mur, comme ça dès qu'il a le dos tourné, tu cours, tu sautes, tu disparais. Ou dans le placard, derrière les vêtements accrochés aux cintres. On les a oubliées. Ces mots, ces questions qui sortaient de nos bouches comme ça, sans réfléchir. Cette spontanéité, tiens, elle est passée où celle-là aussi ? Tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Des conneries, tout ça. Je déteste quand ma bouche reste fermée alors que les questions se bousculent à l'intérieur. J'suis comme un poisson hors de l'eau, une carpe muette, voilà ce que je suis ! Et je cherche l'air, et lui aussi a disparu. Plus un souffle de vie. Est-ce qu'on est destinés à ça ? Est-ce qu'on est nés pour grandir et devenir... ça ? J'aurais juste aimé m'asseoir à côté de lui, prendre sa main ridée dans la mienne et lui demander, le plus simplement du monde : "Tu as peur ?". Est-ce que c'était compliqué, de sortir ces mots à ce moment-là ? Est-ce que c'est compliqué de sortir ces larmes maintenant ? Elles coulent toutes seules, elles ne seraient pas là si les mots avaient coulés tous seuls, et ça me dégoûte. Je me dégoûte d'avoir perdu cette innocence et cette spontanéité de gosses. Peut-être que je n'y peux rien, mais ça me terrifie.
Je n'veux plus jamais que les mots restent coincés dans ma bouche.

Lundi 8 novembre 2010 à 21:46

J'étais en Italie avec un ami. Une belle après-midi, une place avec des dalles de pierre et une fontaine au centre. Je ne me rappelle pas de tout, juste que j'avais un appareil photo autour du cou et qu'il y avait du soleil. Une jolie fille passe, mon pote accroche son regard au sien, le voilà parti, en pensée... Là, je lui dis "On se retrouve ici dans deux heures", l'invitant à la suivre. "On avait dit qu'on serait libres." Il hésite, je le vois, il ne comprend pas, c'est si soudain, si inhabituel pour lui de se voir jeté comme ça dans la nature... "Et tu vas faire quoi, toi ?" "T'inquiète pas pour moi. Il y a toujours des choses à faire :)". Et il s'en va, le sourire aux lèvres, décalqué sur mon visage à moi aussi. Je le suis des yeux, il disparait à la recherche de sa belle, et je regarde autour de moi. De vieux magasins bordent la place, des enseignes usées par le temps, si belles... C'est un lieu de passage, en perpétuel mouvement ; des gens partout, des vieillards assis sur les terrasses de bistrots, des enfants jouant à même le sol, et c'est tellement de vie, tellement de bonheur dans un seul endroit... Je saisis mon appareil photo et clic, clic, clic, j'enchaîne les clichés, assise sur le rebord de la fontaine qui ruisselle doucement. Je suis tellement absorbée dans ma contemplation du monde que je ne vois pas le temps passer, et je vois mon ami revenir. "Tu es restée là tout le temps ?". Il s'inquiète, bien son genre tiens, pas capable de profiter de son bonheur, toujours à s'inquiéter pour les autres, et dans le cas présent... pour rien. "J'ai pris des photos, c'est magnifique ici !" Il ne comprend pas qu'on puisse réussir à ne pas bouger pendant plus de deux heures sans s'ennuyer une seule seconde. Il essaie, pourtant. Il me rappelle que nous devons rentrer à l'hôtel à l'heure prévue, que nous n'avons pas beaucoup de temps pour y aller, que la concierge va s'inquiéter... Je l'écoute d'une oreille discrète. "Tu veux pas que je te montre mes photos ?" Il faut dire que j'en suis fière, la lumière était parfaite, les gens parfaits, le cadre parfait. "Tout à l'heure, à l'hôtel". Mais j'insiste, je ne sais pas pourquoi, je n'ose pas trop m'affirmer d'habitude, surtout que je ne le connais pas tellement... Je veux lui montrer, maintenant. "Comme ça, tu pourras voir où ça a été pris, essayer de retrouver l'instant que j'ai photographié, tu comprends ? Que ça prenne forme dans ton esprit, avec le décor, tout ça..." Je ne sais pas pourquoi, mais tout à coup son visage s'illumine, il s'assied à côté de moi sur le bord de la fontaine et je lui montre mes photos. Dans l'ordre, c'est important. Il n'y connait rien en photo, il dit, mais il a l'air d'apprécier, il cherche avec moi, tiens, celle-là, c'était ici, sous ce lampadaire ; et celle-ci, là-bas non ? A ce balcon... Un bon moment de vie, où on se fiche bien de savoir ce que va penser la concierge, qu'il fasse déjà presque nuit et qu'une brise vienne nous caresser l'échine. "Il faudrait peut-être qu'on rentre, non ?" En effet, et on rentre. Je lui fais écouter cette chanson sur mon portable, et on passe dans une petite ruelle avec de part et d'autre des appartements qui nous cachent presque les étoiles. Une fenêtre est ouverte, en haut, et il nous parvient une mélodie, cette mélodie... La même chanson que nous écoutons en ce moment même. Je monte le son sur mon portable, lève mon bras le plus haut possible, que le son s'envole, c'est le destin, il faut qu'ils entendent, il faut qu'ils m'entendent ! "C'est le destin, il faut qu'ils entendent !" Il se moque gentiment de moi, mais au fond il trouve ça aussi incroyable, qu'on soit là, à ce moment, en train d'écouter cette chanson dans le silence de la nuit ; que cette fenêtre soit ouverte, à ce moment là, et que cette musique s'en échappe. Le son monte, monte, et finalement oui, ils entendent, une tête bouclée apparaît à la fenêtre et nous regarde, un large sourire aux lèvres. Je ne connais pas un mot d'italien, c'est mon ami qui sait, mais tant pis, c'est le destin, je crie "Hola, como esta ? Bonjourno !", ça me répond "Hello ! Si, si, musica, good ! Bonjour !". Il est français, ils sont français, ils sont plusieurs et nous disent de monter les rejoindre, je n'hésite pas une seconde. C'est le destin. Alors, on monte, mon ami sur mes talons, je cours dans les escaliers et il a peur que je tombe, il dit "Tu vas te casser quelque chose !", et moi "Vite, vite, il faut qu'on arrive sur la musique !", car elle tourne toujours. Et ça ne manque pas. On arrive sur le seuil, la porte s'ouvre, le bouclé nous tend les bras, je me jète dedans. WELCOME HOME

Lundi 1er novembre 2010 à 22:48

http://chachou.cowblog.fr/images/20101030ChachouChapeau001.jpgAlors pour l'occas', vous voyez ma tête, ouais ouais ! A fond mes p'tits potes ! Ca fait longtemps que je vous ai pas raconté ma vie HAHA je vous vois venir "nannn qu'elle nous épargne ça, pitié, pitié !" OK pas ce soir. Mais peut-être un peu quand même. Demain si j'arrive à être moi et à savoir ce que je veux, je vais peut-être faire un truc qui va rendre quelqu'un triste, mais le faire en sachant que c'est le mieux à faire pour moi... Alors, oui, si j'y arrive, ce sera vraiment bien, vraiment HIPPY HIPPY SHAKE et Arc-en-ciel in the Sky with Diamonds quoi ! Je kiffe ma life, je kiffe ma life, j'ai un chapeau en otage, YEAH ! Thib' m'a appris un rythme à la batterie et je l'ai dans la peau, je l'ai dans l'chapeau, c'était merveilleux chez lui, la musique à fond et la vie à fond et pfiouu c'est passé trop vite. J'vous kiffe, tiens, au passage,
OUAIS J'VOUS KIFFE LES GENS ! Love, love
you & me & all people, all the world ! Tchao
tchao ! Profitez, bientôt la rentrée ! :)
Something's coming up, my friend !

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